Tenant son premier bureau politique après les élections d’octobre 2015, le PDCI-RDA a indiqué qu’il considère Kouadio Konan Bertin, Essy Amara et Charles Konan Banny comme ses militants même si ces derniers ont fait preuve d’indiscipline lors des élections dernières en s’opposant à l appel du parti à soutenir le candidat Alassane Ouattara, candidat du RHDP.
« Pour l’élection présidentielle de cette année, c’est le Cinquième Congrès Extraordinaire qui, en sa séance du 28 février 2015 a approuvé la résolution recommandant, de désigner le Président Alassane Ouattara, comme candidat du PDCI-RDA, au détriment de tout autre candidat issu du Parti. Trois militants importants de notre parti n’ont pas approuvé cette désignation et se sont portés candidats indépendants. Il y a quelques jours, un quotidien de la place s’est posé la question de savoir ce qu’il advenait de ces trois-là et s’ils seraient autorisés à assister aux rencontres actuelles du PDCI-RDA. Naturellement, ils ont été indisciplinés, mais ils ne sont pas exclus du Parti. Ils participent donc aux réunions, notamment celle du Bureau Politique, pour autant qu’ils soient et restent militants du PDCI-RDA, » a déclaré Bédié sous les ovations des membres du Bureau politique en présence du candidat malheureux Kouadio Konan Bertin.
Le président du PDCI-RDA s’est également réjouis du retour de certains cadres qui avaient quitté et qui sont revenus prendre leur place dans la maison commune, tel que Laurent Dona Fologo, désormais membre du comité des sages.
En dehors de ce point, le secrétaire exécutif Maurice Kacou GUIKAHUE a appelé le président Bédié à mettre tout en œuvre afin que l’alternative telle que prévue par l’appel de Daoukro soit en la faveur du Pdci Rda. Sur la question de l’alliance, le bureau politique du Pdci-RDA a révélé que le pdci ne disparaîtra pas pour l’alliance du Rhdp. C est pourquoi il appelle les autres partis qui fondent cette alliance à retourner en son sein.
Malgré la victoire éclatante du candidat du RHDP à l’élection présidentielle du 25 octobre dernier, Henri Konan Bédié estime que des leçons sont à tirer, notamment le nombre élevé des bulletins nuls lors du scrutin.
ys cazola
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