Procès du général Guei Robert : le tribunal prononce un report pour absence de trois inculpés

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Trois militaires impliqués dans l’assassinat du général Robert Guei, de son épouse, son aide de Camp et de cinq membres sa garde rapprochée et certains membres de sa famille sont toujours en cabale. N’ayant pas de nouvelles de ces derniers, le juge Tahirou Dembelé, a décidé du report de l’audience au 21 janvier 2016 afin de permettre au parquet militaire de les retrouver ou à défaut de faire « une formalité de défaut pour ces derniers.»

Selon le juge Tahirou Dembelé, le tribunal n’est pas compétent à se prononcer sur le cas de ces trois derniers tant que le parquet militaire ne remplit pas certaines procédures. Le commissaire du gouvernement, Ange Kessy a donc indiqué qu’il délivrera un mandat d’arrêt contre ces derniers avant d’aviser.

Les avocats de la défense par la voix de  Me Ange Rodrique Dadjé,  se sont dits surpris que cette formalité n’ait pas été accomplie par le parquet militaire alors que  le dossier a été instruit par trois juges d’instruction. «Il s’agit du procès d’assassinat d’un ancien chef d’Etat et le sérieux et la gravité de ce procès devrait se faire dans les règles de l’art. La formalité de défaut pour les trois absents devait être fait par le commissaire du gouvernement avant  son ouverture » a-t-il dit. Pour lui donc ce procès risque d’être bâclé.

Bien avant, le greffé a procédé à la lecture de la note de renvoie qui rappel à chacun des prévenus, ses propos lors de l’enquête préliminaire de même que les propos de tous les témoins qui ont été interrogés.

Au total, ce sont 21 personnes (militaires et gendarmes) dont le général Dogbo Blé dirigeant la garde républicaine lors des faits, et le commandant Anselme Séka Yapo, ancien responsable de la sécurité rapprochée de Simone Gbagbo qui ont répondu présent à l’appel du tribunal ce jour. Au total ce sont 24 militaires  dont trois en liberté qui sont poursuivis pour assassinat et complicité d’assassinat sur le général Guéï Robert, sa famille et sa garde rapprochée.

Selon le procureur militaire, le commandant Anselme Séka Yapo, dit « Séka Séka », ancien responsable de la sécurité rapprochée de Simone Gbagbo, épouse de l’ex-chef d’Etat, et le général Dogbo Blé, ex-commandant de la Garde républicaine, sont les principaux suspects.

Pascal Affi N’Guessan, le président du Front populaire ivoirien (FPI)  premier ministre à l’époque des faits, et Moïse Lida Kouassi, ministre de la Défense au moment des faits,  qui font partie des témoins de ce procès étaient également présents.

Ys Cazola

Lementor.net

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