Si la formation du nouveau gouvernement ne fait plus aucun doute, il est important de se poser des questions sur l’origine de cette décision subite du président Alassane Ouattara, sur les possibles départs et les probables entrées (ce qui est difficile à déterminer a présent). Cependant, nous savons tous que le dernier conseil de gouvernement n’a pas suscité une grande joie dans les rangs ministériels. Le président n’est pas content et tout le monde le sait. Un des dossiers qui aurait donc fâché l’homme fort d’Abidjan reste en bonne place le dossier Soro, qui était de la responsabilité du ministère de la Justice et de celui des affaires étrangères. On le sait la conduite de ce dossier a choqué l’ensemble des Ivoiriens, qui n’arrivait pas à comprendre le laxisme que certains avaient voulu récupérer en faisant de Guillaume Soro un homme abandonné par les autorités politiques, en premier le président de la République. Le dossier « Yacou le chinois » aurait fini d’enfoncer le ministre Gnenema Coulibaly à qui on reproche de n’avoir pas réglé ce petit problème qui dure et qui agace.
À cela, faut-il ajouter que l’équipe gouvernementale renferme en son sein, de « vieux pachydermes », qui sont passés maître dans la tenue de Conseil des ministres avec pas moins de 10 ans dans les différents gouvernements depuis Laurent Gbagbo. Tel que, Achi Patrick ainsi que plusieurs autres seraient sur la sellette parce que « rongé » par la trop longue présence au gouvernement.
À cette catégorie, il faut ajouter, les leaders des partis politiques tels que Mabri Toikeusse de l’UDPCI, Azoumana Moutaye du MFA et Gnamien Konan de l’UPCI. Certains cercles pensent qu’il ferait mieux de s’occuper de leur parti respectif et confier leurs responsabilités au gouvernement à de gens loups provenant de leur formation politique.
Au niveau des femmes, la source nous informe qu’elles sont les mieux loties dans cette tentative de renouvèlement du gouvernement. Elles devraient continuer à bénéficier de la confiance du président qui par ailleurs désire augmenter le nombre de femmes dans son équipe.
Toutefois, la grande question est la reconduction de Daniel Kablan Duncan à la tête de la primature par un jeune cadre désireux de faire ses preuves. Alassane Ouattara qui veut aussi assurer la continuité dans le travail au cas où le Premier ministre Duncan devrait raccrocher pourrait faire appel à un cadre de son actuel gouvernement.
Cependant, la source se veut réserver sur cette possibilité. Kablan Duncan connaît assez de dossiers et l’équation réside dans la nécessité et l’opportunité d’un tel changement sachant qu’avec les reformes constitutionnelles la primature deviendrait une vice-présidence.
Toujours dans cette affaire de remaniement, notre interlocuteur se veut claire. Les transports, la justice et garde des Sceaux, les affaires étrangères, pétroles et énergie, le commerce devraient voir des changements. S’il y a une catégorie de personnes qui devrait tirer dividende de cet imminent changement cela devrait être les femmes et les jeunes. Le président Alassane Ouattara considère que le temps de respecter cette promesse a sonné.
La redaction
Lementor.net
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