Rififi à la SICOGI après la suspension du DG

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Les nouvelles qui nous parviennent de la SICOGI ne sont pas du tout bonnes après la suspension à titre conservatoire du DG Loukiman Camara.
Dès les premières minutes de l’éclatement de la « SICOGI-GATE », certains employés recevaient des textes messages annonçant la destitution imminente du DG (alors en fonction), mais surtout informaient du retour au sein de l’établissement de ceux que le DG avait renvoyé pour malversations supposées ou avérées au nombre desquels se trouvent Magassa Ibrahim (ex-directeur financier de la SICOGI) et William Arkust (ex-directeur commercial et marketing). Le départ du DG serait selon des indiscrétions une victoire à mettre à leurs actifs, qu’ils fêtent à haute et bruyante voix, dans cet apparent bras de fer qui les opposent depuis maintenant des mois.

Est-ce la confirmation de cette rumeur suggérant que le problème de la SICOGI est une cabale financière contre son suspendu DG Camara Loukiman?

L’évènement de ce jour est de nature à confirmer cette hypothèse mais à couper le souffle à toute être épris de droiture, tellement l’acte frôle l’indiscipline, l’arrogance et le non-respect de l’autorité. Tenez-vous bien, William Arkust, président COJEP de la ville de Bassam, puisque c’est de lui qu’il s’agit, ancien employé de la SICOGI et limogé depuis peu par Camara Loukiman, a dans un acte qui encore suscite des interrogations, tenté de se réinstaller dans son bureau au siège de la société. Plus intéressant, le sir Arkust était accompagné de trois gendarmes ( ?) venus l’aider dans sa tâche, dans son objectif, qui était de reprendre possession de ses bureaux. Quel culot.

Quelle défiance à nos autorités administratives et politiques !. Chacun fait ce qu’il veut et le ciel ne lui tombera pas sur la tête. Arkust William, comme un cowboy, qui se croit dans le far-west a bien voulu se distinguer de façon inintelligente et condamnable.
Se croyant en terre conquise et sûr de son retour à la SICOGI, l’homme a même remis un courrier de reprise de service au PCA qui assure l’intérim du DG suspendu. Le PCA, surement apeuré par la tournure que prennent les choses a bien voulu accuser réception du dit courrier sans toutefois se prononcer, ni recevoir son futur collaborateur ( ?). Peur ou prudence ?

Cependant, nous nous interrogeons sur la démarche lugubre du sir Arkust qui en produisant une lettre unilatérale croit de facto que cela lui donne droit à son travail pour lequel il avait été limogé au préalable et cela de façon légale. C’est véritablement faire preuve d’ignorance.

Jamais dans la loi du travail, une lettre de demande de reprise de service, quoique dument signée, ne donne automatiquement droit à l’employé, à un ex-agent de retrouver son poste sinon le monde ne compterait plus de chômeurs. Bref. Cette situation doit être traitée avec la plus grande fermeté et droiture, la plus grande probité et transparence car il y va de la crédibilité de l’état de Côte d’Ivoire et de ceux qui l’incarnent.

Il faut le rappeler, Arkust William et un certain nombre d’employés ne font plus partie du personnel de la SICOGI pour malversations avérées. Au moment, où on parle d’audit de la DPP, il serait indécent de les laisser reprendre le service pour aucune raison que ce soit puisque acteurs présumés dans les actes de détournements financiers.

La suspension du DG de la SICOGI ne signifie pas le retour de ceux avec qui il a eu des démêlées surtout quand leur intégrité financière est engagée. Le débat n’est pas de limoger le DG, pour incompatibilité d’humeur avec ces ex-collaborateurs, mais plutôt de se séparer de ceux qui sont à la base de la forfaiture dans un projet si important aussi bien pour les populations démunies que pour le premier citoyen de ce pays.

Arkust et toutes autres personnes impliquées dans ce scandale ne devraient avoir accès aussi bien au bâtiment qu’aux bureaux de la SICOGI. Encore moins échanger des emails ou des textes avec des employés, passibles de poursuites judiciaires.
C’est aussi le moment pour nous d’informer que deux audits sont encore d’exécution. Celui conduit par le DPP et celui conduit par l’inspection générale de l’état suite à la requête du DG Camara Loukiman lui-même pour plus de transparence sur sa gestion car soupçonnant la première structure d’être aux ordres et d’être victime d’une cabale contre sa personne.

 La rédaction

Lementor.net

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