La famille Billon occupe la 12e place au niveau africain avec une fortune estimée à 246 milliards FCFA et donc naturellement la première fortune du pays le magazine Forbes . Si la viabilité des PME en Afrique, qui forment plus de 70 % de l’emploi est un sujet qui porte au cœur de tout gouvernant, il va s’en dire que la robustesse des économies africaines et la constitution de capitaux locaux se consolideront forcement avec les « champions nationaux », ces grands groupes locaux, crées et dirigés par des nationaux.. Les Billon, première fortune ivoirienne, sont , ou du moins Jean Louis Billon le patron du groupe, est à la Cote d’Ivoire ce que Dangoté est au Nigeria et ce que Abdoulaye Diao, 540 Millions de Dollars uniquement dans le pétrole, est pour le Sénégal. La famille Billon donc propriétaire du groupe Sifca exerce dans le domaine de l’agro-industrie avec ses dix (10) filiales en Côte d’Ivoire, dans la sous-région et en Europe (France), cumulant près de 28 000 collaborateurs,entendez employés. De quoi comparer le géant ivoirien au Groupe Volkswagen qui compte également 28 000 salariés et sous-traitants. Sifca est spécialisé dans le domaine agro-industriel et, à travers ses nombreuses filiales, intervient sur toute la chaîne de production, de la plantation à la commercialisation de l’huile de palme, du caoutchouc naturel et du sucre de canne. Ces filiales, dont certains jsuque la meconnus par les ivoiriens, sont :PALMCI, MARYLAND OIL PALM, SANIA, SENDISO, SUCRIVOIRE, SAPH, SIPH, GREL, CRC et RENL.. Le Chiffre d’affaires connu de cette multinationale ivoirienne née depuis 1964 du rapprochement entre la Société immobilière et financière de la côte africaine et la Société immobilière de l’Indénié est de 511 milliards FCFA ( chiffres de 2013). Dans le classement du magazine Forbes, Sifca est secondé par une autre famille, la famille Diagou du groupe NSIA (assurances-banques).. L’émergence de Champions nationaux en Afrique est surement un atout vers l’émergence économique du continent, mais le hic est et sera toujours, le mode opératoire ! Et pourtant c’est le prix à payer pour tirer les PME vers le haut, créer des emplois stables et doter les économies locales de puissants capitaux permettant d’atteindre une puissante prospérité..
Bakary Cisse
Lementor.net
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