Tout remonte lors de la tenue du forum Diaspora for Growth organisé à Abidjan les 2 et 3 février 2015 et qui a vu une présence considérable de la diaspora à cette manifestation. Un moment de réflexion, qui fut aussi un moment de joie et de bonheur surtout pour Jeanne Bennao (sœur du journaliste Amos Bennao), institutrice à la retraite qui a pu approcher le chanteur Salif Traore dit A’Salfo pour une requête spéciale, hors du cadre de la cérémonie. Le chanteur était venu en compagnie de plusieurs orateurs apporter sa contribution sur le rôle de la diaspora dans les défis de développement qui se présentent à notre pays.
Lors de son passage, il est important de rappeler que Salif Traore partageait le temps de parole dans le panel 2 avec M. Zeze Stanislas, Président Directeur Général Bloomfield Investissement Corporation; Maitre Zehouri Paul Arnaud Bertin, Notaire; M. Gnanzou Denis, Directeur Général du Développement Durable au MESUDD; Mme Jeannette Kah Leguil, Présidente de l’Association des Ivoiriens Résidents aux USA; M. Jil N’dia, Directeur Général de Weblogy (Abidjan.net).
Et donc notre interlocuteur, responsable d’une association de la diaspora dont nous taisons le nom volontairement, très remonté par la sortie hasardeuse, inélégante et sauvage de Mahely Ba, chanteuse traditionnelle de la région de Bangolo à la recherche du succès qui tarde à venir, appuyée par le tristement célèbre chanteur Serges Kassy a bien voulu apporter sa part de vérité en ces termes : « Cette affaire me révolte et je ne peux ne taire face à cette façon ingrate d’agir. A’Salfo et son équipe méritent respect et considération. C’est inadmissible. Je m’en souviens comme hier. C’était lors du forum de la Diaspora à Abidjan. A’Salfo était, avec plusieurs autres intervenants invités à échanger avec l’assemblée presente. A la pause, on échangeait tous ensemble. Je souligne que je ne connais pas A’Salfo personnellement et il ne me connait pas non plus. Mais on causait tous. Et puis une dame que j’ai remarqué cherchait s’approcher du groupe où A’Salfo discutait. Je me suis approché d’elle et je lui ai demandé ce qu’elle voulait. Elle m’a dit qu’elle veut parler à A’Salfo. Je l’ai donc attrapé par la main et je l’ai conduit devant A’Salfo à qui j’ai dit que la dame voulait lui parler. Il a demande à la dame séance tenante pourquoi elle voulait lui parler. Elle a dit qu’elle souhaiterait qu’A’Salfo aide Bangolo en y construisant une école. C’est plus tard que j’ai su que c’était une ancienne institutrice, fille de Bangolo qui déplorait que les enfants de la région n’aient pas d’école. Sur le champ A’Salfo lui a dit : Madame l’école de Bangolo sera construite. Il a donc demandé à son manager de prendre les coordonnées de la dame afin de mettre cette requête en exécution. J’ai été donc heureux d’apprendre après quelques années que cette école était finie et livrable aux enfants de la région qui souffrent énormément. C’est dommage que la politique soit mêlée à tout. A’Salfo ne connaissait pas la dame, ne lui à même pas demandé son nom et a validé une requête qui coûte des millions sur le champ. Combien de cadres de Bangolo pourront le faire de cette façon spontanée ? La preuve, il a fallu A’Salfo et son équipe pour doter cette région d’une école. C’est noble et c’est à saluer avec ferveur».
La rédaction
Lementor.net
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