FESPACO 2017: Plus de 100 films à la conquête de la princesse amazone, l’Etalon de Yennenga

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Une vingtaine de pays d’Afrique et la diaspora africaine sont attendus à la grand-messe du cinéma africain, le Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO) qui s’ouvre du 25 février au 04 mars 2017, sous le thème « Formation et métiers du cinéma et de l’audiovisuel ». A cette 25ème édition de la fête du cinéma africain de Ouagadougou, 105 films sont en lisse pour ‘’conquérir le cœur’’ de la belle Yennenga afin de s’approprier ‘’l’Etalon de Yennenga’’, le prestigieux prix. Ces 105 films se retrouvent dans les différents domaines cinématographiques dont le documentaire, le long métrage, le court-métrage, la série télévisuelle et les films d’école de formation. La Côte d’Ivoire, pays invité d’honneur et le Burkina Faso, pays organisateur, se taillent la part du lion en matière de films en compétition : 13 films pour la Côte d’Ivoire et 18 pour le Burkina Faso. Les13 films de Côte d’Ivoire se répartissent comme suit : documentaire, 02 sur 21 en compétition, les films d’école de cinéma, 03 sur 17 en lisse, en série télévisée, 04 sur 21, dans la fiction court-métrage, 02 films sur 26 et en compétition officielle pour l’Etalon de Yennenga, 02 fiction long métrage, « Innocent malgré tout » Kouamé Jean De Dieu Konan et Kouamé Mathurin Samuel Codjovi et « L’interprète » d’Olivier Meliche Koné. Crée 9 ans après les indépendances africaines, 1969, FESPACO est un des plus grands festivals de cinéma africain. Il se déroule tous les deux (02) ans. Depuis sa création, deux Ivoiriens ont remporté le Grand prix Étalon de Yennenga. Ce sont avec  « Djeli », Fadika Kramo-Lanciné en 1981 et « Au nom du Christ », Roger Gnoan M’Bala en 1993. Pour rappel, il faut noter que ‘’L’Etalon de Yennenga’’ tire son nom de l’histoire d’une princesse amazone Mossi, du nom de Yennenga : « Yennenga était une princesse originaire du royaume de Dagomba, fille du naba Nedega et de la reine Napoko. Elle est la fondatrice du royaume Moogo dans l’actuel Burkina Faso. La princesse accompagnait son père dans ses longues chevauchées puis, faisant preuve d’une grande adresse, elle l’accompagnait à la guerre où elle devint rapidement une redoutable amazone. Cavalière émérite, maniant les armes mieux que les guerriers de son père, elle devint un chef de guerre indispensable au vieux roi, entre autres, elle dirigeait la cavalerie royale. C’est en voulant fuir son destin qu’elle rencontra Rialé, un chasseur de sang princier. De leur union naquit un garçon prénommé Ouédraogo, mot signifiant « cheval mâle » ou « étalon », en l’honneur du destrier blanc qui conduisit la princesse au jeune chasseur », raconte-t-on en pays Mossi. Bonne chance aux réalisateurs ivoiriens.

Khalil Ben Sory

Lementor.net

 

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