Forum des villes secondaires de l’espace UEMOA : Djibo Nicolas 1er maire élu du Réseau des villes secondaires

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Le Réseau des villes secondaires de l’espace UEMOA est né officiellement le vendredi 02 mars 2017, à Bouaké, avec son siège dans la dite localité. C’était à l’amphithéâtre B du Campus 2 de l’université Alassane Ouattara de Bouaké, lors du Forum des villes Secondaires de l’espace UEMOA, autour du thème « Villes secondaires et intégration des peuples : forces et faiblesses d’une intégration par le bas ». Ce forum a réuni 12 maires venus de pays amis de la Côte d’Ivoire dont le Burkina Faso, le Mali, la Gambie, le Niger, le Togo, le Benin et le Sénégal, accueillis par les maires de Toulepleu, Tiébissou, Duékoué et celui de Bouaké, Djibo Nicolas. C’était en présence du Ministre de l’Intégration Africaine et des Ivoiriens de l’Extérieur, Ally Coulibaly, parrain de la cérémonie, Konin Aka, Préfet de la région du Gbêkê et Jean Kouassi Abonouan, Président du Conseil Régional du Gbêkê. Djibo Nicolas, initiateur du forum, a été élu 1er Président du Réseau des maires des villes secondaires de l’espace UEMOA. Le parrain de la cérémonie, Ally Coulibaly, a félicité le maire Djibo pour son élection : « C’est un choix judicieux qui nous réjouit » et d’ajouter des recommandations : « Ce que vous faites est important pour le développement local et nous souhaitons que l’intérêt du thème « Villes secondaires et intégration des peuples : forces et faiblesses d’une intégration par le bas », n’échappe à personne parce que nous sommes convaincus que c’est dans la ville que vont se faire les politiques de développement à la base ». Il a poursuivant en encourageant les maires à partager leurs expériences : « Nous pensons qu’ayant des villes de la même taille et confrontés aux mêmes difficultés, les maires auront une formidable opportunité d’échanger et de partager leurs expériences », conclura-t-il. Peu avant le parrain, le maire Djibo a justifié la tenue du forum : « Pendant que les villes capitales connaissent un développement effréné, les deuxièmes cités sont au ralenti à cause du nombre insignifiant de projets d’investissement d’envergure. Comme vous pouvez l’imaginer, nos attentes sont grandes, celles de nos administrés le sont encore plus. Nous restons convaincus qu’avec les résolutions des experts, des changements notables seront enregistrés », a-t-il conclu avec espoir. Des conférences ont été dites au cours de cette journée. Des échanges ont enrichi les rencontres autour  de thématiques dont, – L’intégration des peuples dans la ville de Bouaké : histoire d’une intégration par le bas, – Contribution des ‘’immigrés agricoles’’ au développement économique de la Côte d’Ivoire, – Etat des lieux de l’intégration des peuples en Côte d’Ivoire : forces, faiblesses et perspectives. « Belle initiative mais que les résolutions ne restent pas au fond des tiroirs », confiera un habitant de Bouaké.

Khalil Ben Sory

Lementor.net

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