Allocation familiale, valorisation des pensions du privé: Comment Ouattara instaure le libéralisme à visage humain: Un libéralisme à visage humain.

0
3

C’est la promesse faite par le président Alassane Ouattara aux Ivoiriens alors qu’il était dans l’opposition. Aujourd’hui, eu égard aux actes posés au profit des populations ivoiriennes, il faut reconnaitre que cette promesse a été largement tenue. C’est à croire que le président Alassane Ouattara ne pense et ne vit que pour ses compatriotes. Au rythme des Conseils des ministres, le chef de l’Etat, au fil des mois, est en train de construire une qualité de vie pour les Ivoiriens qu’aucun de ses prédécesseurs n’a réussi à réaliser. Comme l’araignée qui tisse sa toile, le premier des Ivoiriens est en train d’instaurer en Côte d’Ivoire, au fil des jours, une véritable politique sociale.

Là où ses adversaires ne lui soupçonneraient jamais ces décisions socialistes voire socialisantes, Alassane Ouattara est en train de faire de la Côte d’Ivoire la vitrine du libéralisme à visage humain. Mercredi dernier, à l’issue du Conseil des ministres, le président de la République a encore fait mentir ceux qui voient un lui un héraut du libéralisme sauvage et brutal, ami des riches et ennemi des classes défavorisées. L’augmentation des allocutions familiales dans le secteur privé qui, désormais, passent de 2500 FCFA à 5000 FCFA, par enfant et par mois, n’est pas seulement une décision. C’est un acte d’éthique et d’équité d’un leader qui a pour souci constant le bien-être de ses concitoyens.

La mesure intervient après celle des agents de l’Etat. En faisant passer du simple au double les allocations familiales, le président Ouattara reste fidèle non seulement à sa politique d’une meilleure répartition des richesses nationales, mais aussi d’amélioration de la qualité de vie des Ivoiriens, l’un des indices de développement humain pris en compte par les économistes et les agences de notation, telles que Fitch Ratings, dans l’é- valuation du niveau de développement d’un pays. Le doublement des allocations familiales permettra un tant soit peu de soulager les foyers dont un bon nombre peine encore à assurer le quotidien de leurs enfants. Cette décision entre dans la droite ligne de certaines mesures déjà prises par le président de la République depuis avril 2011. En plus de l’augmentation des allocations familiales dans le privé, le Gouvernement a décidé de revaloriser les pensions dans le secteur. Là encore, le président Ouattara, conscient de la souffrance des retraités du privé, a pris sur lui de poser un acte en leur faveur.

Désormais, les travailleurs retraités du privé ne seront plus les parents oubliés de la République. Les pensions, dans le secteur, connaitront des augmentations de plus de 300% pour certains cas. Par exemple, les retraités qui percevaient une pension de 5000 FCFA à 17000 FCFA — vous avez bien lu — auront désormais une pension de 30.000 FCFA. Des augmentations subséquentes qui permettront à cette catégorie de la population de mieux vivre au soir de leur vie, après avoir travaillé dur durant leur carrière.

Une politique sociale constante depuis avril 2011

Ces mesures sociales ne sont pas les premières prises par le président Ouattara. Il faut rappeler que, dès sa sortie de l’hôtel du Golf, en avril 2011, le chef de l’Etat dans le cadre du Programme présidentiel d’Urgence (PPU), avait instauré la gratuité des soins dans tous les établissements publics de santé. Une mesure qui a permis aux Ivoiriens, durement éprouvés par la crise postélectorale, de se soigner gratuitement dans les centres hospitaliers universitaires, les hôpitaux centraux et les centres de santé du pays.

Aujourd’hui, en attendant la mise en œuvre générale de la Couverture mutuelle universelle (CMU), cette mesure a été remplacée par la gratuité ciblée des soins qui prend en compte les personnes les plus vulnérables telles que la femme enceinte et l’enfant.

A côté de la gratuité ciblée, on peut citer le déblocage effectif des salaires des fonctionnaires, 28 ans après, qui contribue largement à l’amélioration des conditions de vie des agents de l’Etat. Quant à l’augmentation du SMIG à 60.000 FCFA, elle participe à la revalorisation des salaires dans le secteur privé, au même titre que celle des allocations familiales qui viennent de doubler. Toujours dans l’esprit d’apporter un peu de l’embellie économique que connait actuellement la Côte d’Ivoire à chaque Ivoirien.

Avant ces mesures à caractère social, le président de la République et son Gouvernement ont pris, il y a deux semaines, d’autres mesures importantes pour lutter contre la cherté de la vie. La baisse du prix des denrées de première nécessité comme le sucre, l’huile raffinée, la tomate concentrée et le riz viendront donner un peu de consistance au panier de la ménagère qui, il faut le reconnaitre, s’allégeait de plus en plus ces derniers temps. Dans la foulée de cette politique de lutte contre la pauvreté, le Gouvernement a plafonné à deux mois de caution et deux mois d’avance de loyer, le cautionnement des contrats de bail d’habitation.

Pour soutenir ces nouvelles mesures, le président Ouattara et ses collaborateurs ont également décidé de baisser et de règlementer le prix du ciment pour réduire le coût de construction des maisons.

Au total, le Gouvernement du président Alassane Ouattara travaille à instaurer le libéralisme en Côte d’Ivoire. Mais un libéralisme centré sur l’Homme dont l’objectif est de faire réellement profiter les Ivoiriens des retombées de la croissance économique que connait notre pays, depuis maintenant six ans. Leurs effets se ressentiront au fur et à mesure dans le quotidien des Ivoiriens. Car, plus de dix ans de paupérisation aggravée par des crises successives, ne peuvent disparaitre en un jour. Paris ne s’est pas construit en un jour. Les Ivoiriens goûteront certainement aux délices de l’émergence. Mais à une condition. Continuer de travailler à préserver la paix et la stabilité retrouvée pour soutenir la croissance économique. Il a fallu plusieurs décennies de croissance continue pour que les Chinois, les Brésiliens, les Singapouriens, les Sud-africains, les Indonésiens et les Malaisiens jouissentdes fruits de l’émergence. Alors, patience.

Jean Claude Coulibaly

Le Paatriote

Auteur :

Source :

Commentaires facebook

Mettez votre commentaire

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here