Annulation de l’annexe fiscale 2018 après un séjour hors de la côte d’ivoire Ouattara : un président à l’écoute de son peuple

0
32

« Il faut écouter beaucoup et parler peu pour bien agir au gouvernement d’un Etat ». Cette citation célèbre du cardinal de Richelieu sied à merveille au président Alassane Ouattara. Moins de parole, beaucoup d’actes concrets, doublé d’un sens d’écoute assez élevé. Le président Ouattara vient une fois encore de montrer qu’il sait écouter son peuple. L’annexe fiscale 2018 était au centre de tous les débats. Sur la toile, les activistes des réseaux sociaux et les opposants de tout poil ont trouvé un autre prétexte pour dire et médire sur le pouvoir Ouattara. Un pouvoir, selon eux, atteint de vampirisme dont le seul objectif est d’asphyxier financièrement les pauvres Ivoiriens. Pourtant, depuis plus de six ans, le président Alassane Ouattara démontre à travers ses actes que gouverner est aussi écouter. A chaque fois qu’une mesure prise par son gouvernement parait impopulaire ou difficile dans son application, le chef de l’Etat prend sur lui de tenir compte des avis des uns et des autres. L’annexe de la loi fiscale 2018 posait problème. Elle n’est pas mauvaise. En elle, figurent des avancées notoires. En ce sens qu’elle permet d’élargir l’assiette et d’empêcher que le poids de l’impôt ne pèse sur les mêmes contribuables. On peut avoir de bonnes intentions et ne pas être compris. Pour cette annexe fiscale, la communication n’a pas été au rendez-vous. Il aurait fallu procéder à une période de sensibilisation et d’information auprès du grand public et trouver un minimum de consensus avec les premiers acteurs de l’économie nationale que sont les chefs d’entreprise, avant son adoption. Le déficit de communication fait toujours le lit de l’intox et de la manipulation. Le mal est fait. Le peuple s’est déjà fait son opinion sur la question. Les chefs d’entreprise l’ont rejetée, arguant qu’elle ne prend pas en compte leurs préoccupations. Comme d’habitude, le dernier recours revient au premier des Ivoiriens. Il a tranché depuis le 17 janvier dernier. Lors de la présentation des vœux des journalistes, dans la salle des Pas perdus, au Palais présidentiel, le président Ouattara a donné un scoop aux hommes des médias. « L’annexe de la loi fiscale sera retirée », avait-il révélé. Désormais, c’est chose faite. Toute la famille des entrepreneurs et des industriels a été informée par le Premier ministre Amadou Gon, lundi dernier, dans la soirée. C’était au cours d’une réunion à la Primature, avec la Chambre de Commerce et d’Industrie de Côte d’Ivoire (CCICI), représentée par Parfait Kouassi, son premier vice-président, la Confédération générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI-le patronat), représentée par son président JeanMarie Ackah et la Fédération ivoirienne des PME (FIPME), représentée par son président, le Dr Joseph Boguifo. « Une décision courageuse » saluée par les premiers responsables du monde de l’entreprenariat et des affaires en Côte d’Ivoire. Là où certains verront une reculade ou un rétropédalage, il faut plutôt voir un acte de courage et de lucidité. On fait la politique pour les hommes et non contre leurs intérêts. Le président Ouattara en est conscient. Un vrai Chef est celui qui est à l’écoute des autres. A chaque fois que besoin se fait sentir, le président de la République procède toujours aux réglages nécessaires dans l’intérêt de tous. La décision de l’annulation des dispositions principales de l’annexe fiscale tire sa source du souci non seulement d’être à l’écoute du peuple, mais surtout de faciliter la tâche des premiers acteurs de l’é- conomie nationale, les principaux pourvoyeurs d’emplois dans le pays. La décision s’impose, d’autant que des risques de récupération politique sont réels. Cette manière de gouverner n’est pas nouvelle. Le gouvernement a eu à revenir sur des décisions difficiles à appliquer sur le terrain, par le passé. Le faire n’est ni faire preuve d’amateurisme, encore moins de faiblesse. Le chef de l’Etat veille, certes, à l’application des valeurs du libéralisme auxquelles il est attaché, mais il met toujours un point d’honneur à ce que ce libéralisme ait un visage humain. Ouattara n’est pas le président assoiffé d’argent venu pour enrichir un clan de riches hommes et femmes d’affaires comme tentent de faire croire certains. Mais un président qui a le souci du bien-être des populations. En témoignent les nombreuses actions sociales menées par lui, son épouse et son gouvernement en faveur des couches défavorisées. Le retrait des principales dispositions de l’annexe fiscale n’est encore qu’une autre preuve de sa grande sollicitude à l’égard du peuple qu’il écoute beaucoup.

Auteur : JCC

Source : Le Patriote

Commentaires facebook

Mettez votre commentaire

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here