Congrès Extraordinaire de l’UDPCI – Famoussa Coulibaly (Secrétaire général adjoint de l’UDPCI) : « Demain nous prendrons une décision sincère », « Pour la prochaine municipale à Divo, je serai candidat »

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Famoussa Coulibaly - Secrétaire général adjoint de l’UDPCI

Dans la perspective du 2e congrès extraordinaire de son parti qui se tiendra demain à Yamoussoukro, le Secrétaire général adjoint de l’Union pour la Démocratie et la Paix en Côte d’Ivoire (UDPCI), a bien voulu nous accorder cet entretien. Au-delà de l’assise de demain, nous avons abordé d’autres sujets relatifs à l’actualité politique.  

LM : Votre parti organise le 12 mai un congrès extraordinaire. Le deuxième du genre depuis sa création, quelle est la particularité de celui-ci ?

FC : Le premier congrès extraordinaire s’est tenu en 2005 et a vu le Président Abdallah Albert Toikeusse Mabri prendre les rênes du parti pour consolider les acquis de l’héritage du Général Guei. Ce deuxième congrès concerne l’adhésion ou non du parti à une fédération de partis qui est le RHDP. Qui parle de fédération pour le juriste que je suis cela revient à renoncer à tout ou en partie de sa souveraineté au profit de la nouvelle entité. D’où l’enjeu de nos assises.

LM : Concrètement qu’est ce qui va se passer à ce congrès ?  Pourquoi se tiendra-t-il Yamoussoukro ?

FC : Je ne peux présager de l’issue de nos délibérations, le congrès est la plus haute instance du parti chacun des congressistes aura la latitude de défendre ses opinions mais dans la discipline et le bon ton. L’UDPCI part à son deuxième congrès à Yamoussoukro. Pour nous une ville symbole. La capitale Politique et village natale de Feu Félix Houphouët Boigny, père fondateur de la Côte d’Ivoire moderne. Donc un endroit qui nous permettra de nous ressourcer et surtout de puiser les valeurs fondamentales qui ont caractérisé cette Grande personnalité de notre histoire Politique. Je voudrais citer les valeurs de Paix, de cohésion, de dialogue, de solidarité et de partage. Je répète que nous sommes en démocratie. Les congressistes sont souverains. Nous prendrons certainement la décision qui permettra à notre pays de rassembler à nouveau autour des valeurs déjà évoquées dans la vérité et la sincérité.

LM : Avant vous, le Pit, le Mfa et le Rdr ont à l’issu de leur congrès adopté les textes fondateurs du Rhdp unifié. Faut-il s’attendre à ce que l’Udpci en fasse de même ?

FC : Je répète que nous sommes en démocratie. Les congressistes sont souverains. Nous prendrons certainement la décision qui permettra à notre pays de rassembler à nouveau autour des valeurs déjà évoquées dans la vérité et la sincérité.

LM : Quelle est votre perception du parti unifié Rhdp ?

 FC : Je réserve la position pour les débats au congrès. Toutefois, pour moi c’est l’intérêt général qui sont la Paix et la stabilité de mon pays qui doivent prévaloir au détriment des intérêts personnels.

LM : Que gagne ou perd votre parti en adhérant à ce projet?

FC : Pour moi le Gagnant doit être la Côte d’Ivoire sans aucune distinction d’ordre politique, religieux, ethnique.

LM : Comment réagissez-vous à la décision de l’Upci qui a décidé de ne pas y adhérer ?

FC : Je ne me prononce pas sur les positions des autres partis pour la simple raison que je considère toujours l’autre dans son humanité qui forcément est différent de moi et moi aussi différent de lui. J’aime la liberté d’expression et d’opinion.

LM : Est-il facile d’être député en Côte d’Ivoire ?

FC : Facile d’être Député, bon à quel niveau ? Pour moi faire la Politique rime avec le sacerdoce. Le don de soi, servir son peuple et non se servir. Donc, c’est une éducation que l’on se donne, on s’impose une rigueur dans une société où souvent les choses ne sont pas comprises de la même manière, donc pas facile. Pour ma part, je me considère comme un ouvrier au service du peuple.

LM : Comment est-ce que vous vivez cette fonction de parlementaire ?

FC : J’ai plus d’une dizaine de vie d’expérience dans la haute administration surtout au niveau de l’exécutif. Donc adjoindre l’expérience parlementaire me confère forcément un bonus. Une expérience palpitante avec les débats d’idées et surtout la proximité avec mes mandants ; les populations. Je rappelle par la grâce de Dieu que je suis Président d’une Grande commission au sein de l’Assemblée nationale qui est celle de la Recherche, de la Science, de la Technologie et de l’Environnement. Pour ma première année d’exercice parlementaire c’est un honneur. Je voudrais remercier les personnalités qui m’ont fait confiance, le Président de mon Parti le Dr Abdallah Albert Toikeusse Mabri, mon mentor. le Président de l’Assemblée nationale et l’ensemble de mes collègues députés.

LM : Certaines indiscrétions vous donnent candidat aux prochaines élections municipales dans la commune de Divo. Le confirmez-vous ?

FC : Je réponds à l’appel de la population de divo à laquelle je suis lié par un pacte celui de ne jamais le trahir et d’être à leur entière disposition. Le peuple Djiboua tient à sa liberté de choix et n’aime pas les arrogants Politiques. Donc en leur nom, je suis candidat pour un divo meilleur et rassemblé autour des valeurs que nos ancêtres ont forgé.

Auteur : Cheick Diawara

Source : Lementor.net

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