Burkina : Guillaume Soro reconnait son implication dans le Putsh manqué

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L’audition de Cheriff Moumina Sy, actuel ministre d’Etat, ministre de la défense du Burkina, mais Président du Conseil national de la Transition (CNT), organe législatif de la Transition, au moment du Coup d’Etat de septembre 2015 a été assez houleuse dans la soirée du mercredi 13 mars 2019. Ce dernier était à la barre face à Me Dieudonné Bonkoungou, avocat de Djibrill Bassolé.

Le témoin a révélé que « les gens se sont focalisés sur le cas Guillaume Soro alors qu’il y a d’autres personnalités », citant un Malien qui était en contact avec le général Djibrill Bassolé « pour une action au Burkina », retrace le témoin avant de revenir sur le cas Soro. « Guillaume Soro et moi, nous nous sommes rencontrés à Paris, en octobre 2015 à une conférence. Il a reconnu ce qu’il a dit (dans l’enregistrement avec Djibrill Bassolé, ndlr). Si Guillaume Soro me dit qu’il l’a dit, je suis étonné que des gens viennent dire que c’est du faux. (…) Pour l’anecdote, certains députés sont venus me dire de me calmer. C’est Soro qui est venu me voir. Il a souhaité me voir. J’ai dit que je serai heureux de le recevoir au Burkina Faso. Il (Soro) m’a dit qu’au moment où il tenait cette conversation, il ne savait pas qui j’étais ».

Pendant son audition, les avocats de la défense, notamment Me Dieudonné Bonkoungou est revenu sur la partie concernant les enregistrements entre Guillaume Soro et son client, le général Djibrill Bassolé.  Voulant en savoir plus sur les circonstances de cette conversation entre les deux hommes, Me Bounkoungou a lancé dans la foulé : « « Est-ce qu’il y a eu un salon où vous avez discuté d’homme à homme ? » « Non. J’ai déjà dit que nous nous sommes trouvés dans un couloir. Un couloir est différent d’un salon et nous avons échangé quelques minutes » répond le témoin. L’avocat reprend : « Qui était témoin ? ». Silence d’abord. Le témoin semble agacé. « J’ai déjà répondu à cette question. Je ne comprends pas. J’ai dit que nous étions deux dans un couloir (…) ». Mais l’avocat insiste et Sy Cheriff finit par lancer : « Dieu ». Les rires s’échappent de la salle entrainant une suspension de la séance.

Correspondance particulière

Auteur : Lementor.net

Source : Lementor.net

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