La non-libération de Gbagbo de la CPI: Lida Kouassi s’en prend violemment aux opposants Ivoiriens

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Le désespoir s’est emparé de l’entourage de l’ancien président, Laurent Gbagbo, quant à la libération de son mentor. La dernière sortie de Lida Kouassi ce jeudi 28 novembre, porte à le croire.

Dans sa critique à l’endroit de la classe politique, il cherche un bouc émissaire. Ainsi, s’en est-il  vivement pris à l’opposition, l’accusant d’impuissance et d’incapacité à faire libérer son leader.

Ainsi a-t-il commencé son intervention par cette introduction : « La classe politique ivoirienne est dans une impasse désespérante. Elle qui se complaît dans une incroyable insouciance. Alors que tout brûle autour de nous, au Mali, au Niger, au Burkina et bientôt en Guinée, les leaders politiques ivoiriens, pouvoir et opposition confondus, gardent le nez dans le guidon et refusent de lever la tête pour voir les graves périls qui assombrissent l’horizon du pays ».

Dans sa pensée, le déclic doit venir de la libération de Gbagbo. Alors il accuse l’opposition Ivoirienne qui en est incapable par ces propos : « L’opposition incapable d’inventer un cadre unitaire, une nouvelle stratégie de combat pour la libération de son leader, Laurent Gbagbo reste empêtrée dans des querelles intestines au moment où chaque tête d’affiche reste campée sur son égo et croit qu’il facilement être l’homme providentiel. Le jeune providentiel ou la femme providentielle que la nation attend. On en est encore à se rejeter les uns et les autres la responsabilité de cette impuissance générale ».

Un message qui contient des piques lancées à l’endroit de Soro Guillaume et Mme Simone Gbagbo qui se croiraient les providentiels que la nation attend. Certains commentaires ont vite fait allusion à ce passage : « Laurent Gbagbo reste empêtrée dans des querelles intestines au moment où chaque tête d’affiche reste campée sur son égo et croit qu’il facilement être l’homme providentiel. Le jeune providentiel ou la femme providentielle que la nation attend ».

Oubliant son passage de son mentor à la tête, Lida Kouassi, estime que le camp Ouattara se cramponne avec appétit vorace d’argent public et de passe-droits à son pouvoir mal acquis.

Ce qui est loin de dont lui, il rêve. Pour lui, l’essentiel auquel le pouvoir actuel doit s’atteler, c’est la recherche du dialogue interne en appelant les Ivoiriennes et les Ivoiriens à un nouveau consensus national et à une union autour de la nation.

L’ancien ministre de la défense poursuit « Cela a pour effet de conjurer le risque prévisible d’une nouvelle crise armée, susceptible de conduire à un nouveau bain de sang ».     

En voulant toujours au pouvoir, Lida Kouassi estime que sous le président Alassane Ouattara : « Le pays se délite et le régime Ouattara poursuit son projet de déconstruction de notre patrie dans tous les secteurs ».

Dans son envolée, Lida Kouassi qui refuse de voir la réalité actuelle du pays fait croire que tout se dégrade à tel point que le pouvoir a fini par jeter aux oubliette son propre projet d’un pays émergent à l’horizon 2020.

Lida Kouassi va jusqu’à mettre garde. « Le temps vient où nous n’aurons plus qu’à agir pour nous-mêmes et pour la survie de notre nation », a-t-il conclu.

Pour beaucoup d’internautes, ont tenu à rappeler à Lida Kouassi les raisons qui ont amené son leader dans les geôles de la CPI. Pour eux, c’est plutôt lui qui est plutôt aux oubliettes. Car le Président Alassane Ouattara par un travail d’hercule a donné l’espoir aux Ivoiriens et leur a permis, en si peu de temps, d’oublier le traumatisme que leur a causé le pouvoir précédant et qu’ils ne sont plus prêts à revivre.

Auteur : Bayo Fatim

Source : Lementor.net

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