Le riz constitue une spéculation majeure et stratégique pour la sécuritéalimentaire en Côte d’Ivoire. Cela guide le Gouvernement à faire de la promotion de la culture du riz un axe majeur dans sa politique agricole.
Pour atteindre ses objectifs liés au volet sécurité alimentaire en riz, le gouvernement a initié, le Projet de promotion du riz local (Proril). Ce projet est conduit par l’Agence de Coopération Japonaise (Jica), en collaboration avec les ministères en charge de l’Agriculture et du développement rural et celui en charge de la Promotion de la riziculture.
Un séminaire de présentation du Proril, qui vient de se tenir à Abidjan a permis de savoir les résultats réalisés à mi-parcours.
C’est Kouamé Kouamé Apporture, Directeur de Cabinet du ministre en charge de la Promotion de la riziculture, qui a présidé les travaux. Il a exprimé la vision du Gouvernement en matière de culture du riz en Côte d’Ivoire. « La volonté du gouvernement est de mettre tout en œuvre pour pérenniser le projet conduit par la coopération japonaise. Toutes les initiatives sont les bienvenues, parce que le riz constitue une spéculation stratégique pour la sécuritéalimentaire. Et cette importance du riz va s’accroître davantage avec l’urbanisation croissante ».
Fujino Kojiro, représentant résident de la Jica en Côte d’Ivoire, a réaffirmé l’engagement du gouvernement nippon à créer les conditions d’un bon déroulement de la phase 2 à partir de 2020. Il a également invité la partie ivoirienne à capitaliser les expériences acquises dans la mise en œuvre du projet, pour le reprendre en main plus tard.
Il noter que les objectifs assignés à la première phase du Projet sont largement atteints. Ainsi, ressort-il que plus de 81 % des groupes de producteurs, transformateurs et distributeurs ciblés dans les régions du Bélier et de Gbêkê, au centre de la Côte d’Ivoire, ont participé au projet contre un objectif de 75 %.
Au plan du bilan des 6 ans de cette première phase allant de Février 2014 à Mars 2020, les différents acteurs ciblés ont tenu régulièrement des annuelles régulières, qui se chiffrent entre 2 et 5 rencontres sur une prévision de 4 initialement visés. Ces des rencontres se sont déroulées relativement à des thématiques spécifiques.
Le tableau laisse entrevoir que sur 6 419 producteurs formés sur 33 sites, 68 % d’entre eux ont appliqué les techniques et technologies apprises contre un objectif initial de deux tiers (2/3).
Il faut rappeler que le succès de la phase 1 du Proril repose sur les 75% de taux réalisé au niveau des transformateurs et des distributeurs. A cela ; il faut ajouter le bon comportement des producteurs dont 60 % ont remboursé 100 % des crédits empruntés pour les intrants contre 50 % visés initialement.
Le même tableau est encore reluisant pour les producteurs. Car la quantité de riz paddy achetée par les transformateurs a augmenté de 106 % contre 50 % prévus. Et 60 % des participants continuent de produire des semences de qualité contre un objectif de 50 %.
Il est aussi à noter que le volume de riz paddy produit dans le cadre du Proril a augmenté de 54 % et 65 % de la production ont été vendus contre une prévision de 40 %, quand les transformateurs et les distributeurs ont pu vendre respectivement 78 et 74 % de la production à leurs différents niveaux.
Source : Lementor.net
