Le mandat pour la côte d’Ivoire au poste de membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies est arrivé à son terme. A cette occasion, le ministre ivoirien des Affaires étrangères, Amon-Tanoh, a animé un panel de fin d’exercice, le mardi 17 décembre 2019, au siège des Nations Unies à New York aux Etats-Unis.
C’était le 17 décembre 2019 au siège de l’Institut international de la paix (Ipi) au 777 United Nations Plaza à New York aux États-Unis qui lui a servi de tribune a au chef de la diplomatie ivoirienne de faire le bilan de deux ans de mandats au sein de cet organe onusien.
Ainsi au plan du bilan chiffré, on enregistre « 22 réunions publiques ont été organisées au cours de cette présidence, qui a vu l’adoption de 5 résolutions, 3 déclarations présidentielles et 8 déclarations à la presse ».
Le ministre Amon Tanoh a indiqué que ce bilan pourrait s’apprécier à l’aune de sa participation à la quête de règlement des problématiques nationales, régionales et transversales à l’agenda du Conseil de sécurité. Mais aussi aux résolutions et déclarations présidentielles (Prst) auxquelles elle a directement contribué. « Il faut rappeler dans cet ordre d’idée ses actions comme porte-plume sur la situation en Guinée-Bissau et le bureau régional des Nations unies en Afrique de l’Ouest et au sahel (Unowas) », ajoute-t-il.
Toujours au plan du bilan, le ministre Amon-Tanoh a indiqué l’implication de la Côte d’Ivoire dans les travaux du groupe de travail sur les opérations de maintien de la paix, sans oublier celle du comité de sanctions concernant la République Centrafricaine. A toute cette longue liste s’ajoute son implication dans des actions de résolutions de situations sécuritaires et humanitaires en Lybie, au Sahel, au Darfour et en Somalie.
« Au titre des questions relatives à la paix, la sécurité et la stabilité en Asie et au Moyen-Orient, la Côte d’Ivoire a accordé un intérêt particulier à la crise israélo-palestinienne, au conflit en Syrie, en Afghanistan et à la situation des Rohingyas en Birmanie, des solutions pour lesquelles elle a toujours prôné le dialogue », sont des des actions que la Côte d’Ivoire a menées au-delà des limites continentales.
Et le chef de la diplomatie ivoirienne d’ajouter ces précisions : « Ces initiatives ont été menées avec la volonté de mettre en priorité la solution de la paix et du dialogue. S’agissant de la République populaire démocratique de Corée et de l’Iran, notamment de la question des armes nucléaires et des missiles balistiques, la Côte d’Ivoire, qui a donné la priorité au dialogue et à la paix, n’a eu de cesse de prôner l’instauration d’un dialogue fécond, comme moyen le plus sûr pour des solutions mutuellement acceptables, et la préservation de la paix et de la sécurité régionales et internationales », a-t-il dit.
Source : Lementor.net
