Quand on ne se reproche rien, on rentre dans son pays en toute quiétude. Ce n’est pas le cas de Guillaume Soro qui semble se reprocher des choses et non des moindres.
Annoncé a tout vent, le retour du député de Ferke n’a pas eu lieu. Au moment où nous écrivons ces lignes, le jet privé du président du GPS venait d’atterrir à 14h16 à Accra International Kotoka Airport.
Et pourtant, l’ordre d’atterrissage avait été donné au pilote de l’avion qui ramenait Guillaume Soro en Côte d’Ivoire. Les premières sources proches des pro-soroistes soutiennent que pour des questions de sécurité, il a été décidé « sagement » de rejoindre le Ghana voisin et observer la situation de loin. Il semble qu’un retour en Europe de l’ex-président de l’assemblée nationale soit évoqué dans l’immédiat, pour ne pas dire dès aujourd’hui.
Très tôt, un peu plus d’une centaine de militants, au nombre desquels Simon Soro, se réclamant de l’ex-chef rebelle avaient déjà occupé les abords de sa résidence et de l’aéroport. Ceux-ci pour question de sécurité avait été aussi déplacés par les forces de l’ordre présentes.
Il faut lever l’équivoque. Il n’a jamais été question d’empêcher Guillaume Soro de rentrer. L’autorisation pour son avion d’atterrir ne fait plus l’ombre de doutes (évidences à l’appui. voir photo).
Cependant, la véritable raison de la fuite de Guillaume Soro est qu’il a appris l’émission d’un mandat d’arrêt contre lui pour atteinte à la sûreté de l’Etat et a préféré aller à Accra. Guillaume Soro et son entourage savaient que les chances d’une arrestation à l’aéroport militaire du GATL était plus que plausible. Mais encore une fois ils ont choisit la voie de la victimisation.
Guillaume Soro comme à son habitude tramerait des coups terribles contre la paix et la stabilité dans notre pays.
Dernière info : Nous apprenons par ailleurs que la conférence de presse projetée par ses partisans au siège du RACI à la Riviera vient d’être stoppée par les forces de l’ordre.
Nous y reviendrons
Source : Lementor.net
