Obiang chez Alassane Ouattara : décryptage des propos du président Alassane Ouattara

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 A l’occasion de la visite du président Obiang de la Guinée Equatoriale, le président Alassane Ouattara s’est voulu claire et précis quant à la conduite à tenir dans l’affaire Guillaume Soro.

Une sortie qui en dit long sur la fermeté affichée du président Ouattara devant un hôte, qui a dû, laisser quelques mots gentils, dans le but d’amadouer et d’assouplir le président Ivoirien. Alassane Ouattara, cependant, reste droit dans ses bottes face à cette situation sécuritaire qui mérite d’être traitée avec la plus grande détermination. Décryptage…

« Nous sommes des citoyens et nous sommes responsables devant les juridictions. J’ajoute que la Constitution de la Côte d’Ivoire a des éléments très clairs concernant les députés.

Les députés ne sont pas au-dessus de la loi. Ils ne peuvent pas être poursuivis dans le cadre de l’exercice de leur fonction. Mais quand ils sont mêlés à la déstabilisation de ce pays, ils doivent faire face à la rigueur de la loi. La loi sera appliquée intégralement à tous les citoyens, quel que soit le lieu où ils résident en dehors de la Côte d’Ivoire ».

Ce qu’il faut déjà comprendre ici en addition de la fermeté affichée du président ; c’est bien que les personnes impliquées dans cette tentative de déstabilisation revêtent des attributs et titres différents.

« Nous sommes des citoyens et nous sommes responsables devant les juridictions » pour dire que quelque soit la fonction qu’on occupe ou qu’on a occupé, la loi va s’appliquer à tous.  On sait déjà que Soro a bénéficié de complicités dont certains députés détenus. A ce lot, il faut ajouter des personnalités qui ont occupé de très haute fonction dans notre pays.

Doit-on les absoudre parce que par le passé ces personnes avaient été centraux dans le dispositif de l’état ? le chef de l’état se veut claire. Elles devront répondre devant la justice.  Qu’on ait été haut gradé en fonction ou à la retraite, ancien député, ministre, ancien chef d’institutions ou même ancien chef de l’état, la loi restera la même et s’appliquera à tous et à toutes. Que personne n’espère de traitement de faveur dû à son rang politique.

A voir déjà les sorties ici et là, on se rend compte que la déstabilisation de la Côte d’Ivoire n’avait pas été planifié à un niveau purement et uniquement militaire, il y avait bien un plan politique de déstabilisation qui devrait être déballé par certaines personnalités qui au fil des jours jettent ou jetterons les masques.  Juste une question de patience. A Soro Guillaume donc et ses complices, le traitement sera le même.  Pour emprunter le mot à Henri Konan Bédié, le châtiment sera le même.   

La levée de l’immunité (pour la semaine prochaine selon des sources) des députés impliqués ne fait l’ombre d’aucun doute. La justice dès la semaine prochaine devrait accélérer la procédure d’extradition de l’ex pan qui est dans une véritable posture de dénis de l’autorité de l’état ; dans un esprit rebel comme toujours.   

Quant à Soro Guillaume, le président Ouattara lui envoie entre les lignes un message clair et précis : même s’il obtient l’exile quelque part cette affaire sera traitée devant la justice. Quand on prend le cas Hissen Habre, on comprend que même en exile, la justice peut faire son travail. Il est clair que cette hypothèse (l’exile) est réduite avec la plupart des pays ayant décliné la demande d’exile du député de Ferke.

Dans cette situation que fera donc Soro Guillaume, qui plus les jours avancent, plus se rapprochent d’une humiliante extradition vers la Côte d’ivoire qui le logerait dans la catégorie des mythes brisés pour toujours. 

En réalité, le plan des déstabilisateurs est de donner une odeur, un aspect politique à cette flagrante atteinte à la sureté nationale. En refusant toute autre solution que celle de la justice, Alassane Ouattara évite un gros piège qui est de politiser ce complot ourdi contre notre pays.

La médiation suscitée et initiée par Soro Guillaume et ses acolytes de l’opposition est bien toujours dans l’optique d’échapper à la justice Ivoirienne mais surtout de créer les conditions de discussions, de pourparlers, style Marcoussis, afin d’obtenir sous une autre forme leur « transition ». C’est bien face à cette manipulation que Ouattara restera ferme en mettant tout en œuvre afin que la justice fasse son travail.

Pour ceux qui aiment les choses dites directement, Ouattara a décidé de dealer lui-même comme il le faut avec une opposition à court d’idées et friand du désordre.  La transition n’aura pas lieu. 

Auteur : La rédaction

Source : Lementor.net

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