Présidentielles 2010 – Ouattara, Gbagbo, Soro et IB : l’histoire d’une transition avortée

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Peut-on vraiment faire confiance à Guillaume Soro dans le milieu politique Ivoirien ? la renommée de l’homme a fini par convaincre tous les bords politiques que Guillaume Soro est un allié en qui nul ne devrait faire entièrement et aveuglement confiance…

Dans la crise qui l’oppose à l’état de Côte d’Ivoire pour avoir fomenté une tentative meurtrière de déstabilisation du pays, les langues se délient, les personnes ressources expriment avec regret les attitudes de roublards de celui qui désormais porte le nom du « boulanger de Koffiple ».  

Selon des sachants, la trahison est une pratique qui rime avec le nom du député de Ferke. « Son ascension à la fesci, comme à la rébellion l’a été au prix de milles compromissions et de trahisons » selon notre interlocuteur. « Ce qui se passe est simplement la consécration d’une longue histoire, celle d’un homme en qui il est quasi impossible de serrer la main sans après compter ses doigts pour se rassurer qu’ils restent intacts. » Soro n’est ni malin politique, ni un félin dévorant les challenges et les défis. Il est un asticot de la politique qui prospèrent dans les excréments.

Lors des élections de 2010, Guillaume Soro avait bien voulu trahir les deux candidats Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo au second tour. Cependant, le penchant pour Laurent Gbagbo était sans équivoque. Nos sources sont formelles. Guillaume Soro a bel et bien voté Laurent Gbagbo aussi bien au 1er tour qu’au 2nd tour des élections présidentielles d’alors. 

L’évidence ? diraient certains de ses défenseurs. Elles se trouvent dans le fait que dans le bureau de vote où Guillaume Soro a exécuté son vote, Laurent Gbagbo a carburé avec 100% des voix. Pour faire 100% dans un bureau de vote, il faut que tous les participants aient porté leur choix sur la même personne. Dans le cas présent, tous les participants y compris Guillaume Soro avait opté pour le candidat Gbagbo.

La rumeur avait couru à Abidjan et dans les cercles politiques avant de se calmer avec l’information que l’électeur Guillaume avait donné au président Ouattara les preuves de son vote. Un bulletin fake surement !

Deux autres faits lors de cette grave crise, relatés par nos sources sont encore plus éloquents que le précèdent et qui sont développées en bas.

La fameuse libération ou de la perte de la RTI au profit des FDSCI de Laurent Gbagbo par les rebelles trouve sa raison dans l’attitude de Guillaume Soro lors de ces évènements.  A l’époque, la perte de ce lieu stratégique avait été imputée à Ibrahim Coulibaly et ses hommes….

A Ibrahim Coulibaly, on lui imputait sa volonté de fomenter un coup d’état alors que le premier ministre de laurent Gbagbo et son cercle restreint se préparaient à prendre le pouvoir afin de conduire « une transition » au détriment de Ouattara, grand vainqueur face à un Laurent Gbagbo, candidat malheureux, accroché au pouvoir. 

Ayant appris, la prise de la RTI par les ex FAFN, Guillaume Soro se serait dirigé en toute vitesse vers la télé. Là-bas, en compagnie de ses hommes sures, Guillaume Soro aurait, dans une déclaration, annoncée la mise en place d’une transition qui purement et simplement annulerait la victoire des Houphpouetistes. Schéma qui aurait rencontré l’approbation de Laurent Gbagbo alors reclus dans son palais.

Ibrahim Coulibaly, bien au fait des envies de Guillaume Soro a donc contrarié, l’ex-chef rebelle dans son plan, en redonnant la RTI aux FDS. Il est loisible de comprendre pourquoi, Ibrahim Coulibaly ne pourra jamais rencontrer Alassane Ouattara pour ce fameux tête à tête qui aurait montré très tôt la face de l’homme à Alassane Ouattara.

En réalité, Guillaume Soro n’a jamais aimé Alassane Ouattara. Il n’a jamais pu dire à Laurent Gbagbo qu’il avait perdu les présidentielles comme il le dit partout. Il a plutôt dit à Laurent Gbagbo de bonnes sources, qu’il allait faire dire à Youssouf Bakayoko de proclamer les résultats en déclarant le Woody de Mama vainqueur des élections.

C’est donc à sa surprise, qu’il apprend que Youssouf Bakayoko avait rejoint le golf hôtel. S’en suit pour le dealer générationnel une période cruciale mais courte faite d’errements avec sa tête déjà a pris dans les salons de Laurent Gbagbo.

C’est dans ce contexte que Soro Guillaume repart voir Laurent Gbagbo où il lui est demandé de vider les lieux au risque de se faire abattre sur instruction directe de Laurent Gbagbo par la garde révoltée de celui-ci.

Laurent Gbagbo, lui, venait d’être informé qu’il avait perdu les élections et que le président de la Commission Electorale Indépendante, Youssouf Bakayoko, venait aussi de lui échapper, en rejoignant le Golf Hôtel.

Jamais Guillaume Soro n’a pu rencontrer un woody en très colère, ni lui signifier sa défaite face à face comme raconté par les sorophiles.  

Son regard se tourne, dans cet errement naturellement vers Blaise Compaoré alors médiateur de la crise Ivoirienne. Le stratège de Ziniaré, explique à son filleul la nécessité de regagner le golf et de faire allégeance à Alassane Ouattara, oint du pouvoir légal et légitime quelques heures auparavant.

Auteur : La rédaction

Source : Lementor.net

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