C’est la ville de Bouaké que l’Union des Enseignant (UR), Du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la Paix (Rhdp), a choisi pour faire sa rentrée politique. A cette occasion, c’est le ministre de l’artisanat, Sidiki Konaté, qui était l’envoyé de la Direction de ce parti.
Le ministre Sidiki Konaté et la ville ont un dénominateur commun qui est la rébellion de 2002. En effet si la capitale de la région du Gbêkê était la capitale de cette rébellion, Sidiki Konaté était un des membres très influents de la branche politique de ce mouvement de révolte, par ailleurs un des proches compagnons de Guillaume Soro.
Face à la volonté actuelle de ce dernier et certains de ses compagnons de lutte, à faire un combat politique contre les tenants actuel du pouvoir, il a saisi cette tribune pour faire la révélation suivante :
« On s’est réuni au plus fort de la rébellion ici à Bouaké. Soro Guillaume, Affoussiata Bamba Lamine et la plupart des têtes fortes de la rébellion étaient là. On a décidé en toute conscience de rejoindre le RDR, qui est le parti politique répondant au mieux à notre aspiration politique. Et ceux des militaires parmi nous ont décidé de rejoindre l’armée nationale après. Il n’était donc pas question à cette rencontre de créer un quelconque parti politique à la fin de la rébellion. Rien ne justifie aujourd’hui que certains veuillent se mettre contre le président Ouattara au motif qu’il aurait trahi. Or, je peux l’affirmer ici, le président Ouattara n’a pas encore trahi le peuple ivoirien qui a placé en lui sa confiance ».
Prodiguant des conseils aux enseignants, le ministre Sidiki Konaté les a déconseillés cette aventure politique ambigüe pilotée par ses anciens compagnons aux Enseignants : « Le RHDP actuel est un parti vital. Le bilan du président Ouattara parle en sa faveur. Ce ne sont pas les enseignants que vous êtes, qui allez dire le contraire. Je vous invite donc à choisir ce qui est concret et visible. Laissez les bavardages des réseaux sociaux et allons vendre le RHDP qui est une réalité ».
Avec beaucoup d’humour, il a investi les enseignants d’une mission pour faire revenir ceux qu’il appelle les aventuriers politiques : « Travaillons pour que les plus faibles aient le courage de revenir et quitter cette aventure sans issue. Car souvent, c’est à cause de l’orgueil que certains s’entêtent. Sinon quand on a « tapé poteau », on le sait. Et là nos amis ont ’’tapé poteau’’ ».
Contre des plans machiavéliques en préparation en cette année électorale, visant à utiliser l’école ivoirienne et perturber le pouvoir d’Abidjan, Sidiki Konaté a son plan derrière la tête. « Je vous mets en mission pour sensibiliser vos collègues car il n’est pas souhaitable pour notre pays de se retrouver aux mains de ceux qui sont en face et qui sont versés dans la rancune et la haine de l’autre ».
Son intervention a été précédée des consignes de Kouyaté Abdoulaye président de l’Union des enseignants du RHDP, à ses membres. « 2020 exige de nous des dispositions à prendre pour une victoire écrasante du RHDP. C’est pourquoi ma première recommandation à vous sera de souhaiter de vous, une totale redynamisation de notre structure spécialisée qu’est l’UE RHDP ».
Pour lui, l’autre défi important à relever est celui de s’organiser davantage. « Avec nos 675 sections dans le pays il faut aider à un enrôlement réussi des partisans de notre parti, tourner sans hésitation le dos aux chants des sirènes cherchant à déstabiliser notre pays ». Il a terminé en rappelant les nombreuses actions du pouvoir Alassane Ouattara en faveur des enseignants, depuis sa prise de pouvoir a été fait.
Heureux du choix de sa commune, pour cette importante rentrée politique, le maire de Bouaké, Djibo Nicolas, a conclu que la forte mobilisation des enseignants de la région de Bouaké, est la preuve de leur indéfectible attachement au Président Alassane Ouattara et à son programme de développement.
S’investir encore plus dans la victoire du RHDP aux prochaines présidentielles, afin de consolider la paix dans l’école ivoirienne, telle a été l’exhortation lancée aux enseignants, par le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement.
Source : Lementor.net
