Yamoussoukro/ Bureau du Sénat Charles Gomis Providence a pris fonction

Le Sénat s’est réuni vendredi, en séance plénière, pour le renouvellement de son bureau qui compte 17 membres et l’approbation de l’ordre du jour des travaux de l’institution du 23 juin au 13 aout 2020. Ainsi les 17 membres du bureau sortants ont été tous reconduits pour une période d’un an. L’on a surtout noté le retour de l’ex-Ambassadeur de Côte d’Ivoire en France, Charles Gomis Providence, 2^e vice-président du Sénat qui n’avait pas jusque-là occupé son fauteuil. Il a dit sa fierté et sa satisfaction de rejoindre ses collègues sénateurs. « Après 7 ans de service à la Côte d’Ivoire, à la demande du Président Alassane Ouattara, je suis heureux d’avoir bénéficié de sa compréhension et de sa générosité en me choisissant, parmi beaucoup d’autres, pour être l’un des vice-présidents du Sénat. J’en suis très heureux ! », a-t-il déclaré à la presse, à l’issue de la séance. Je reviens gonflé, assure-t-il, pour savoir comment ça va se passer. « J’ai fait un peu de tout mais jamais du parlementaire. Je viens pour apprendre et je vais voir avec mes collègues notamment ceux de la Commission de la Diaspora  et de la Coopération internationale présidée par la sénatrice Chantal Fanny les travaux qu’ils ont déjà menés et avec eux définir pour l’avenir, la philosophie, l’orientation en ce qui concerne la Diaspora et la Coopération internationale », annonce-t-il. Déjà, il a eu une idée de ce qui sera sa mission au sein de l’institution. «  L’avantage que j’ai par rapport à d’autres sénateurs, j’ai des relations. C’est moi qui ai accompagné le président du Sénat français, Gérard Larcher en Côte d’Ivoire. J’ai des relations avec le président du Sénat camerounais qui est le président des Sénats africains. Nous allons, avec le président Ahoussou, mettre en place la Fédération des Sénats africains. », a promis l’Ambassadeur Charles Gomis. Jeannot Ahoussou Kouadio, quant à lui, s’est réjoui de la vitalité du Sénat. « A la fin de la gestion du budget par l’Exécutif, ce qu’on appelle la loi de règlement, c’est l’Assemblée et le Sénat qui donnent le quitus au gouvernement pour la bonne ou mauvaise gestion. Nos institutions sont au travail, le pays marche très bien, la démocratie se renforce de jour en jour et nous devons continuer de bâtir une Côte d’Ivoire démocratique, forte et une Côte d’Ivoire de paix. », a-t-il exhorté.