La pandémie à Coronavirus faiblit en ces derniers temps. Le
transport comme tout autre secteur d’activité qui a été impacté par ce grand
mal. Elle compte se refaire un éclat de beauté, mais loin des mesures
barrière.
À la survenue de cette crise sanitaire, le Haut Conseil des Transporteurs
de Côte d’Ivoire dirigé par Diaby Ibrahim, a fait un communiqué, ou
il appelait à des mesures restrictives afin de briser la chaîne de
transmission. La décision du conseil national de sécurité du 30 juillet
2020 visant à planifier une transition progressive vers la levée des
restrictions de manière à permettre la reprise des activités de la vie
économique et sociale. Le constat est différent en ces derniers temps dans
le transport. Nous sommes revenus à l’ère avant Covid. Au
carrefour N’Dotré, tout se fait sans mesure barrière. Aucun point d’eau de
lavage des mains. Le port du masque est laissé à l’appréciation des
passagers. Plus rien, ne touche les acteurs du transport pour faire
maintenir les gestes barrières édictées par le ministère du Transport et le
Haut Conseil des Transporteurs de Côte d’Ivoire, qui sont foulés aux pieds. Les gbakas (mini car) sont
en ligne de mire de ceux qui sont les rebelles aux lois émises par les
autorités. Ils font le plein de leur chargement. Dans le temps fort
de la maladie à Coronavirus, les transports étaient passé de 19 places passent
à 13 places. Quand les Woro woro eux passent à trois
places et les 7 places à 5 places. Les places du milieu qui restaient
vides ne le sont plus. De même pour les deux places auprès du chauffeur,
qui en principes doivent en contenir un seul. Rien ne tient depuis la
réunion du CNS du 30 juillet. Quant aux taxis communaux, ceux-ci
emboîtent le pas à leurs voisins. Les mesures parlent de deux passagers à
l’arrière du véhicule. Force est de constater, qu’ils en prennent trois. Les
transporteurs de la commune d’Abobo continuent de ternir leurs réputations
déjà sombres. A Cocody, c’est à la
gare situé au Dokui, que nous faisons le constat, à la fois
amère et emprunt de jeu dupe. C’est sous le regard des forces de
l’ordre que les chauffeurs foulent la mesure pour briser la chaîne de
contamination. Un chauffeur que nous accostons nous dit : » le port
du cache nez est peu respecté. Certains en
porte quant d’autre ne le porte pas. » Un apprenti gbaka de
la ligne Abobo Gare – Adjamé Liberté, nous lance le même
refrain. » Les syndicats fixent le prix du chargement. Donc
c’est à nous de savoir comment faire pour rentrer dans les
fonds. Aussi, Djoulatchè (propriétaire de véhicule de
transport), lui, il veut son argent. Nous aussi, on doit vivre
donc chacun fait pour lui ». Parlant de la police, » c’est
avant que les Gonmons (policiers),
nous faisait peur. Maintenant, on se gère et sa passe. Moi,
je vérifie les caches nez. Je dis aux passagers de porter seulement quand
je vois les policiers sinon je m’en fous ». Adjamé, la commune
commerciale d’Abidjan qui détient toutes les destinations sur Abidjan vie loin
de tous ceux qui concerne le Covid-19. Pour les destinations que nous
avons pu visiter, rien n’est respecté sur les lignes
de Treichville, Yopougon, Koumassi et Marcory. Le
président du haut conseil du patronat du transport routier
ivoirien Diaby Ibrahim, a appelé, jeudi, à une réforme du secteur,
lors d’un entretien organisé avec tous les acteurs au centre culturel
de Dabou. Pour Diaby Ibrahim, le reversement de tous les
syndicats dans le haut conseil du patronat ivoirien permettra
de prendre en compte les aspirations de la diversité des acteurs du
secteur des transports routiers. « La multiplication des syndicats
est source de désordre et d’enrichissement d’une minorité au détriment de la
grande majorité. Il y a du désordre dans notre secteur, chacun a son
syndicat, fixe ses tarifs, émet ses tickets, tout cela n’arrange
personne », a-t-il dénoncé.
Source : Lementor.net