Au siège du Rhdp des II Plateaux Vallons où il a fait hier, le point de la campagne, le Directeur exécutif Adama Bictogo a volé dans les plumes de l’opposition. Le Directeur nationale de campagne s’est également réjoui de l’engagement et la forte mobilisation des populations, impatientes de reconduire le Président Alassane Ouattara le 31 octobre 2020.
Comment se déroule la campagne sur le terrain ?
Depuis quelques jours, le Rhdp parcourt la Côte d’Ivoire. Après le lancement du projet de notre candidat, nous avons initié une vaste tournée. Les Ivoiriens dans leur grande majorité adhèrent à notre projet. Le Président Ouattara était à Man et vous avez vu la mobilisation avec des militants et sympathisants à perte de vue. Ça été le même schéma dans toutes les villes. Le président est à Abengourou aujourd’hui et se rendra par la suite à Daloa.
Que peut-on retenir en termes de ferveur ?
Au niveau de la Direction nationale de campagne, tous les directeurs visitent également plusieurs régions. Nous étions à San Pédro, dans le Guémon, Cavally, N’Zi, l’Agnéby et la Marahoué. Comme je vous l’ai dit, les Ivoiriens ont soif d’aller rapidement aux élections. On remarque qu’il y a une Côte d’Ivoire qui crée une crise artificielle et il y a une autre majoritaire qui adhère au projet. Cette Côte d’Ivoire est en ordre de bataille pour le 31 octobre 2020. Pour dire que l’ambiance et la ferveur des élections sont au rendez-vous.
Pendant que la campagne se déroule, il y a eu des incidents à Dabou. Quels commentaires ?
Le ministre de la Sécurité va prendre les mesures qu’il faut. Au niveau du Rhdp, nous avons demandé à nos militants de ne pas céder à la provocation. Lors de son passage à Abidjan, la communauté internationale a exhorté tout le monde à aller aux élections. Ce qui s’est passé à Dabou est la conséquence de l’appel de Soro à travers Ben Souk. L’opposition recherche un affrontement communautaire. L’Etat va sévir.
Affi N’Guessan, au nom de l’opposition, menace de mettre en place un gouvernement de transition pour le 1er novembre 2020. Comment jugez-vous cette sortie de l’ex-Premier ministre ?
Affi est un tonneau vide. C’est un poids plume. Vous lui donnez trop d’importance. Il est l’ombre de lui-même. Qu’il ne se méprenne pas. Rien ne se fera. S’il pose un acte répréhensible, il subira la force de la loi. D’ailleurs, ce qui se passe peut s’assimiler à du terrorisme. Je veux également interpeller Mabri qui traite l’Etat de voyou. On sait qui a montré qu’il est voyou à travers la gestion de son ministère et le non respect de la parole donnée. Tous les tonneaux vides s’expriment. Ils malmènent tous le président Bédié. On assiste à un cirque.
Quelle est la suite de votre programme ?
Nous avons un programme bien concocté. Nous avons bien planifié notre campagne. Tous nos coordonateurs régionaux sont passés directeurs régionaux de campagne. A chacun de nos meetings nous avons plus 300.000 personnes. Ce qui compte pour nous c’est le peuple de Côte d’Ivoire. Bâtir et servir c’est notre ADN. J’invite les Ivoiriens à retirer les cartes d’électeurs et à aller tous voter le 31 octobre. Ce mandat va permettre de renforcer la solidarité et la cohésion entre les Ivoiriens avec un secteur privé en bonne santé et un bon programme social (santé, éducation, etc.). Nous avons les leviers. La Côte d’Ivoire nouvelle repose sur l’engagement du 31 octobre qui est une date constitutionnelle.
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