Présidentielle 2020 : Ibrahim Cissé Bacongo sans détours « l’élection du président Alassane Ouattara ne souffre d’aucune contestation »

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Ibrahim Cissé Bacongo, directeur national de campagne associé du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP), s’est prononcé ce mardi 3 novembre 2020 à Cocody, lors du point de presse de campagne, sur l’actualité sociopolitique en Côte d’Ivoire, marquée par la création d’un Conseil National de Transition par l’opposition ivoirienne et la réélection du président Alassane Ouattara à la magistrature suprême.

De prime abord, Ibrahim Cissé Bacongo s’est prononcé sur la création du Conseil National de Transition (CTN) par les leaders politiques de l’opposition ivoirienne, qui ont boycotté l’élection présidentielle du 31 octobre, en raison de suspicion sur le processus électoral et pour contester la candidature du président sortant Alassane Ouattara. Pour le Maire de la commune de Koumassi, le CTN est « une défiance et une atteinte à l’autorité de l’État ».

En effet, pour Ibrahim Cissé Bacongo, le CTN n’a pas de raison d’être parce que les « élections présidentielles se sont tenues conformément aux dispositions de la Constitution ivoirienne ». Selon le directeur de campagne associé du RHDP, la création d’un Conseil National de Transition de la part de l’opposition pour contester la légitimité du président Alassane Ouattara, témoigne du double jeu de duperie des leaders de l’opposition. « Premièrement, le CTN est une duperie entre les membres de l’opposition. Personne ne veut s’effacer, personne ne veut taire ses intérêts personnels, chacun pense à lui-même, c’est une ruse. Deuxièmement, c’est une duperie vis-à-vis de l’opinion publique pour faire croire que le président Alassane Ouattara est un dictateur, que les Ivoiriens ne soutiennent pas le président Alassane Ouattara », explique Ibrahim Cissé Bacongo.

Si l’appel de l’opposition à la désobéissance civile et au boycott actif n’a pas eu le succès escompté auprès de la population, pour Ibrahim Cissé Bacongo, c’est bien parce que les « ivoiriens ne sont pas dupes », et que la stratégie de l’opposition « manque de logique ». C’est pourquoi, le Maire de la commune de Koumassi a exhorté les ivoiriens « à ne pas céder à la panique, de rester serein », tout en se montrant optimiste sur les perspectives d’un dialogue politique avec la réélection du président Alassane Ouattara. « Je suis persuadé que nous traverserons cette période et que nous allons nous asseoir pour discuter sur les points de dissensions », a rassuré Ibrahim Cissé Bacongo.

Par la suite, le Directeur National de Campagne Associé, s’est prononcé sur l’élection à la magistrature suprême du président Alassane Ouattara, qui a été élu avec un taux de 94, 27% pour une participation de 53,90%. Pour Ibrahim Cissé Bacongo, la réélection du président Alassane « ne souffre d’aucune illégitimité et contestation », car l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 « a bien eu lieu, nonobstant les dires de Simone Gbagbo qui souligne la vacance du pouvoir ». Revenant sur la validation des candidatures pour le scrutin électoral du 31 octobre 2020, Ibrahim Cissé Bacongo, a fait savoir que des bruits de couloirs ont faire croire que c’est le président Alassane Ouattara qui a décidé des candidats qu’il souhaiterait affronter. Pour le Maire de Koumassi, ces allégations sont « fausses, archi faux, milles fois faux ». Selon lui l’exclusion des 40 candidats sur les quatre candidats retenus, ne relève pas du président Alassane Ouattara « entre quatre murs », mais cette exclusion se base sur des fondements juridiques du code électoral. « En 1995 et 2000, des candidats ont été exclus sans la moindre raison. Mais en 2020, l’autorité en charge de l’élection a jugé les candidatures sur la base de la constitution et du code électoral. Je ne comprends pas pourquoi en veut en faire une histoire », a déclaré Ibrahim Cissé Bacongo.    

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