Le ministre de la Communication et des Médias, Sidi Tiemoko Touré, a sollicité le jeudi 5 novembre, l’appui des responsables des mutuelles de développement des villages du grand Centre pour une sensibilisation, afin de changer le comportement des populations. À la salle Jean Delafosse du district d’Abidjan au Plateau, où il a échangé avec ces acteurs de développement venus des différentes localités du centre du pays, il les a invités à « mener des médiations auprès des parents pour l’apaisement et la paix ». C’est avec beaucoup d’émotion que le ministre de la Communication et des Médias, Sidi Tiémoko Touré, est revenu sur les circonstances de l’attaque de son cortège le mardi dernier. Cela alors qu’il venait de quitter la ville de Béoumi où le scrutin a été émaillé de nombreux incidents et violences. Devant ses frères et sœurs, présidents d’association et de mutuelles de la région, Sidi Touré s’est dit profondément triste de voir ses parents victimes de la manipulation politique. «J’ai très mal au cœur. (…) Nos parents sont pris en otage. On veut imposer une posture politique à nos parents pour créer la violence et la haine. On se retrouve dans un schéma qui est dangereux pour notre région », a-t-il dénoncé. Pour le porte-parole du gouvernement, cette rencontre avec l’ensemble des cadres de la mutuelle de développement du Gbêkê vise à faire l’état de la situation socio-politique dans la région et de faire des propositions concrètes, en vue de renforcer la cohésion sociale et la paix durable dans le Gbêkê. Leur mission est de sillonner chacun sa zone, de formuler des messages de paix, créer des rencontres avec les leaders communautaires, d’associations, les jeunes, les femmes afin de les amener à mettre fin aux troubles. Et à lever de gré les différents barrages encore érigés à la faveur de la crise qui a prévalu dans les différentes localités dont Sakassou, Béoumi et Botro.Sidi Touré a dénoncé l’attitude de « ses » parents qui, à chaque période électorale, s’illustrent de la plus mauvaise des manières.
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