Tout porte à croire que le Président Alassane Ouattara, le technocrate de Kong, le bravetchè des Grenadiers Voltigeurs de Djéni KOBINA KOUAME est depuis des années notamment son accession au pouvoir en 2011, le Chef d’Orchestre de la Politique Ivoirienne. Longtemps considéré comme un « profane de la Politique » au sens de P. Bourdieu, le technocrate de l’économie, des finances, seul Premier Ministre du Président Nanan Félix Houphouët BOIGNY fait de plus en plus preuve de Génie Politique.
Arrivée sur la scène politique fin des années 1989 pour aider au redressement socio-économique de la Côte d’Ivoire qui connaissait une crise sociopolitique sans précédente, le fils de Nabintou CISSE (Paix à Son âme) a connu et traversé toutes les épreuves, de la méchanceté à l’humiliation notamment de la part des différents acteurs sociopolitiques ivoiriens au lendemain du décès du Président Houphouët Boigny en Décembre 1993.
De Henri KONAN BEDIE, l’ami personnel de son grand frère Gaoussou OUATTARA (paix à son âme) à Koudou Laurent GBAGBO, son jeune frère et compagnon du Front Républicain (FPI – RDR) en passant par feu le Général Robert GUEI, ancien Chef d’Etat-Major des FANCI de son Gouvernement, le Docteur Alassane OUATTARA et ses partisans à tort ou à travers ont été pourchassés, assassinés, emprisonnés et rendus apatrides pour les plus chanceux et surtout exclus du débat politique ivoirien. En d’autres termes, à l’instar de lui-même le Docteur Alassane OUATTARA, toutes celles et tous ceux qui de près ou de loin, prononçaient son nom ou se reconnaissaient en lui étaient traqués sans sommation aucune jusqu’au dernier retranchement par les différents régimes successifs en Côte d’Ivoire.
Longtemps injurié, humilié, traité de tous les noms, trainé souvent dans la boue et même présenté par certains ivoiriens leaders politiques d’« étranger », d’« apatride», l’ancien Directeur Adjoint du FMI, aujourd’hui Président de la Côte d’Ivoire depuis 2011 semble être le Chef d’orchestre de la vie sociopolitique de son pays. C’est lui qui détermine l’orientation et donne le ton de l’animation de la vie sociopolitique à regarder toutes ces nombreuses adhésions et reconnaissances de la part de tous ceux qui l’ont combattu, marginalisé. Tous sans exception le reconnaissent aujourd’hui comme le Président de la République au point que le candidat de son parti au poste du Président de l’Assemblée Nationale a été plébiscité par l’ensemble des députés de l’opposition à travers ce qu’on pourrait nommer « appel de l’Assemblée Nationale » au détriment d’un candidat du groupe parlementaire PDCI. Presque tous les observateurs nationaux et internationaux de la vie sociopolitique de la Côte d’ivoire semblent unanimement s’accorder que le bravetchè de la Case Verte de la Rue Lepic est et demeurera certainement le meilleur politicien que la Côte d’ivoire n’a jamais connu. Car, de par son travail de tous les jours avec méthode et patience, ce « profane » de la politique a su progressivement imposer avec élégance le respect et la considération à tous ses anciens détracteurs aujourd’hui ses adversaires politiques. Il a été réhabilité par tous, les uns après les autres, du Président Henri KONAN BEDIE, le Père de « l’ivoirité politique » à Charles Blé Goudé, le « père probable » de l’article 125 en passant par le beau national Koudou Laurent GBAGBO, le « boulanger », ses farouches adversaires pour ne pas dire « ennemis ».
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