Qui sont ces individus qui malgré les arrestations multiplient les actions de délogements à l’approche des fêtes de fin d’année ?
Ce phénomène perturbe profondément les écoles des communes du district d’Abidjan dont Adjamé et Abobo qui sont parmi les plus touchées par la violence.
Au Lycée Adama Sanogo d’abobo, des personnes non identifiées et des élèves venus d’autres établissements ont délogé les élèves du lycée il y a quelques temps. Il faut le croire que , malgré ses murs et son portail hauts de plus de 4 mètres ces gladiateurs des temps modernes ont eu raison de cette forteresse en délogeant les élèves, dans le but d’arrêter les cours pour anticiper le départ en congé de Noël.
Notre source sur place, insista sur son anonymat, en révélant que plusieurs de ces perturbateurs en question, ne sont visiblement pas des élèves mais des intrus qui profitent, de ce mouvement de perturbation pour d’agresser des élèves et le personnel administratif.
Selon des élèves interrogés, il s’agit d’un groupe d’une centaine de personnes, des élèves ont été dépossédé de leurs biens par des personnes infiltrés en complicité avec des élèves d’autres établissements. Après avoir délogé l’établissement, les cours ont repris dans l’après-midi au Lycée Adama Sanogo d’Abobo,
grâce aux forces policières déployées sur le terrain pour rassurer les élèves et favoriser la poursuite normale des cours et les calculs de moyennes. Avec ces dispositifs mis en place aucun troubleur n’a osé défier les forces de l’ordre. Parfois ces perturbateurs sillonnent en nombre réduit les alentours comme des éclaireurs afin de transmettre les informations à la horde mais malheureusement les forces de défense et de sécurité étaient à leurs postes déjouant ainsi les plans de perturbateurs de cours en fin d’année.
Ainsi, face à la recrudescence de ce phénomène, la Fesci avait lancé, plusieurs campagnes de sensibilisation dans le milieu scolaire. ‘’Zéro congé anticipé ‘’ lancé le 30 novembre 2021 consistait à sillonner toutes les villes de la Cote d’Ivoire, cette campagne était axée sur la prévention des congés anticipés et la promotion de la non-violence en milieu scolaire.
Apparemment, les campagnes de sensibilisation n’ont eu aucuns effets. Le gouvernement a fini par réagir vigoureusement et certains élèves, auteurs de troubles pour des congés anticipés, ont été arrêtés.
Le gouvernement ivoirien a décidé d’instaurer des sanctions disciplinaires contre les acteurs des actes d’incivismes d’indiscipline. Ses sanctions s’articulent autour de l’exclusion temporaire ou définitive. Depuis le début de l’année scolaire 2022 2023 le gouvernement semble maitriser la situation.
Notons que le ministère de l’Education nationale avait révélé qu’en 2020, 80 pourcents des auteurs des congés anticipés n’étaient pas des élèves. Sur 18 000 écoles en Côte d’Ivoire, moins d’une dizaine est concernée par ce phénomène de congé anticipés qui n’était pas le cas les autres années.
Source : Lementor.net
