Une histoire des mascottes.

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Le dévoilement de la Mascotte (Akwaba) de la prochaine coupe d’Afrique des nations qui doit se dérouler en Côte d’Ivoire suscite pas mal de réactions (ce qui n’est pas inhabituel) chez nos concitoyens.

Tout le monde y va de son commentaire. Si beaucoup apprécient le nouveau porte-bonheur, les critiques les plus acerbes n’y vont pas avec le dos de la cuillère.

Ils ne ménagent donc aucun qualificatif négatif pour décrire notre « Akwaba ». Ce qui ne peut que faire rire le lecteur curieux ayant une petite culture historique.

Dans ce billet, je prends donc prétexte de cette énième polémique à l’ivoirienne pour livrer une brève histoire de l’apparition dans le sport moderne de ces personnages à la fois fascinant et intrigant..

En effet, les mascottes ont parcouru un long chemin jusqu’à Akwaba.

Mais pour comprendre ces superstars mignonnes et câlines des temps modernes, nous devons savoir d’où vient le mot lui-même, ainsi que les premiers pionniers

A l’origine, le mot français mascotte signifiait porte-bonheur, mais n’a été popularisé que grâce a l’opéra de 1880 : La Mascotte.

L’intrigue de ce drame racontait l’histoire d’un fermier italien qui avait du mal à faire pousser des plants jusqu’à ce qu’il reçoive la visite d’une mystérieuse vierge nommée Bettina, qui tant qu’elle restait vierge lui servait de porte bonheur pour ses cultures

Aujourd’hui lorsque nous pensons aux mascottes d’équipe ou de compétitions internationales, il est difficile d’imaginer qu’elles aient jamais été autre chose que des outils de marketing.

Mais tout a commencé véritablement dans les années 1800 lorsqu’un petit garçon nommé Chic, qui portait des battes et faisait des courses pour les joueurs de baseball, est devenu le porte-bonheur de l’équipe.

Selon un numéro du Sporting Life Magazine de 1883, les joueurs ont placé leur confiance en Chic qui était devenu à son corps défendant le porte bonheur de l’équipe ( un peu comme votre serviteur) et ce sont exactement ces soi-disant qualités de porte-bonheur et peut-être une petite superstition qui ont jeté les bases de ce qui est devenu les mascottes ben-aimées des équipes sportives professionnelles et amateurs.

Et même si cela aurait été difficile à imaginer à l’époque, les mascottes d’aujourd’hui jouent non seulement un rôle central dans le vaste monde du sport, mais reflètent également l’identité des communautés locales dans lesquelles résident les équipes (pour le meilleur et pour le pire).

Une bonne mascotte raconte l’histoire de la culture d’une équipe ou d’une nation indépendamment du côté esthétique ( ce qui n’est pas rédhibitoire quand on se réfère à l’apparence des premières mascottes de l’histoire du sport).

Vive la CAN 2024
Vive Akwaba

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