Fatou Bensouda: Que Le Gouvernement Respecte Ses Engagements Et Nous Donne Simone Gbagbo

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« Nous demandons aux autorités Ivoiriennes de respecter leur obligation d’exécuter dans les plus brefs délais possibles les demandes de coopération. Cette obligation inclue les mandats d’arrêt et demandes de remise à la cour émis par les juges de la CPI dans le cadre de nos enquêtes et poursuites. Cela vaut pour le mandat existant contre Madame Simone Gbagbo ainsi que pour tout autre suspect dans l’avenir.» a indiqué la procureure Fatou Bensouda lors d’une conférence à Abidjan-Plateau ce samedi après midi. Même si pour le cas de madame Simone Gbagbo, elle a révélé que l’Etat de Côte d’Ivoire a le droit de défier la cour pénal internationale comme ce fut le cas en Libye et de la faire juger par les juridictions ivoiriennes, Fatou Bensouda estime qu’après ses investigations, la responsabilité de Simone Gbagbo est entière dans la mort des trois milles victimes de la crise postélectorale. Présente en Cote d’Ivoire à la recherche d’information complémentaires, la procureure de la CPI, Faou Bensouda a aussi indiqué, au terme de sa visite, être convaincue de la confirmation des charges contre de Laurent Gbagbo. Pour elle, le fait qu’un juge sur les trois soit convaincu qu’il y’a suffisamment de charge contre Gbagbo est suffisant. Les autres reconnaissent sa responsabilité mais demandent un peu plus d’éléments que le procureur pense pouvoir leur envoyer au cas où sa demande d’appel est jugée irrecevable. « Nous avons demandé à faire appel de la décision des deux juges de la CPI demandant plus de preuves complémentaires. Avec les preuves que nous avons et le travail de notre équipe sur le terrain ici en Côte d’ivoire, nous sommes confiants que les charges contre Monsieur Gbagbo seront confirmées» a-t-elle ajouté. Se disant consciente du désir du peuple ivoirien de” voir justice pour les crimes” de 2010 et ceux de 2002, elle a indiqué que les enquêtes se poursuivent sur les personnes portant la responsabilité la plus lourde dans les crimes présumés commis par tous les camps. « Je comprends la frustration de certains devant le rythme de la justice internationale qui parait lent mais il faut laisser la justice faire son travail et prendre le temps voulu pour le faire bien. » A-t-elle conclut ajoutant que dès que le juges de la CPI déciderons sur la base de la loi et des preuves de demander l’arrestation et la remise à la cour d’un autre suspect, cette personne devra répondre de ces accusations devant la justice.

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