Après avoir claqué la porte de la Cedeao/La Mauritanie veut revenir et la Tunisie et le Maroc en attente d’une reponse.

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Trois ans après avoir soumis sa candidature pour devenir membre à part entière de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le Maroc attend toujours une réponse, alors qu’une étude d’impact a été lancée sans nouvelles depuis. Les responsables concernés ne communiquent pas sur l’avancement du dossier, et il semble que la demande du Maroc ne progresse pas, malgré des discussions bilatérales en cours.

La Tunisie, qui a suivi l’exemple du Maroc en 2017 en demandant le statut d’observateur, a été acceptée, mais les privilèges de ce statut restent flous.

La Mauritanie, qui avait quitté la CEDEAO en 2000 pour l’Union du Maghreb arabe (UMA), s’est réengagée avec l’organisation ouest-africaine en signant un accord de libre circulation en 2017 et prévoyait de réintégrer la zone de libre-échange de la CEDEAO en janvier 2019.

Les régimes militaires au pouvoir au Mali, au Niger et au Burkina Faso traversent une période difficile. Isolées et réduites à leur forme la plus élémentaire, ces juntes sont engagées dans un jeu d’illusion, feignant d’une part la fermeté pour tenter d’obtenir des concessions. Cependant, la réalité est qu’elles sont sous pression intense, et sans intervention, leur situation précaire pourrait inévitablement les mener à l’échec. En contraste, la Mauritanie, qui avait précédemment quitté la CEDEAO, cherche désormais à y retourner et a dû signer un accord de libre circulation en attendant sa réadmission complète. Cela montre que les décisions hâtives prises sous l’impulsion des émotions ont souvent des conséquences durables.

Yacouba DOUMBIA avec Jeune Afrique
Journaliste / Observateur averti

Auteur : Yacouba DOUMBIA

Source : Newscoop

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