Nous avons appris, ce mardi 03 février 2015, la démission du président du conseil constitutionnel, Professeur Francis WODIE, et son remplacement dans la foulée par Monsieur Koné Mamadou, jusque-là président de la Cour suprême.
Le Front Populaire ne dispose d’aucune explication officielle de cette démission aussi inattendue qu’elle suscite des interrogations dans l’opinion nationale et internationale. En tout état de cause, Pour le Front Populaire Ivoirien, le fait n’est pas banal, compte tenu de l’importance de l’institution, du moment choisi et des personnalités concernées par ces changements. C’est la première fois que cela se produit dans la jeune histoire de la démocratie ivoirienne.
Le conseil constitutionnel est la plus haute institution juridique chargée, notamment de statuer sur l’éligibilité des candidats à l’élection présidentielle et de proclamer, en dernier ressort, les résultats de cette élection. La démission du président de cette institution à moins de dix mois de la prochaine élection présidentielle prévue pour se tenir en octobre 2015, suscite des inquiétudes sur le processus électoral.
Le Front Populaire Ivoirien estime que le peuple ivoirien a le droit de connaître les motivations de cette démission. Le parti entend donner sa propre analyse de la situation une fois en possession de toutes les informations nécessaires et invite les militants à rester à l’écoute de la direction.
Pour le FPI, la Secrétaire générale
Porte-parole du parti
Agnès Monnet
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