L’incroyable galère des employés de nord-sud quotidien (SOS)

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C’est incroyable, révoltant et méchant. Le quotidien ivoirien Nord-Sud est une entreprise cimetière où on travaille pour mourir de faim. Un journal nourrit du sang et des larmes de ses employés. Si rien n’est fait, nous serons tous complices d’une situation qui dure, perdure et interpelle.

A nord-Sud quotidien, le patron des lieux, Meitee Sindou a décidé de ne pas payer ses employés contre vents et marrées. Si rien est fait, nous insistons, ce sont des dizaines de familles qui continueront de broyer du noir et qui vivront avec le souci du lendemain tout le temps de façon injuste. Un véritable calvaire, imposé par la direction de ce journal à ses employés. Le journal que l’on déclare proche du président du parlement Guillaume Soro est un véritable lieu de déni des droits des travailleurs. Un exemple inacceptable de la négation de la bonne gouvernance en entreprise. En réalité, c’est depuis 2013 que ses braves employés sont payés comme des manœuvres. Grace à eux, ce quotidien est connu et bien lu. Il faut le dire, les journalistes ont fait leur part de sacrifice pour garantir un succès à ce quotidien. En retour, après des périodes de difficulté, la direction a décidé de réduire leur salaire de 15 percent afin de contenir la pression financière qui est dû à la mauvaise gestion et approximative de la structure par des apprentis. Ce qui est révoltant, c’est la solution machiavélique de la roublardise qui est choisie. Ainsi, Meite Sindou décide de payer, pour la cause, le loyer de deux rédacteurs en chef (que nous pourrons citer au besoin), en lieu et place de trouver une véritable solution à cette souffrance qui ne peut durer. La mission assignée à ces deux rédacteurs en chef est de tuer dans l’œuf toute tentative ou idée de grève, droit élémentaire du travailleur. Modes opératoires pour la cause : menaces et chantages afin de contrôler une rédaction, qui se meurt et dont les conditions sont assimilables à de l’esclavage.  

Six mois de retard de salaire. Six mois de galère imposés à des employés de l’ex secrétaire national à la bonne gouvernance et au renforcement des capacités (?).  Il y a de quoi se poser des questions sur les raisons de sa nomination à la tête de la SNGRC à l’époque. Meite Sindou doit être interpellé et invité à régler les mensualités de ses employés au plus vite. Déjà, Il avait prévu les payer le 5 octobre. Après, la date fut poussée au 20 du même mois. Il n’y a pas trop longtemps, c’était le 5 novembre qui avait été la date de règlement des impayées et des arriérés. Aujourd’hui, nous sommes le 8 novembre 2017 et ces pères et mères de familles, véritables travailleurs et dévolus, sont toujours sans rien pour vivre dignement. Aux dernières nouvelles, le conseiller en communication de Guillaume Soro dit qu’il n’a rien à payer y compris les arriérés à ses travailleurs sous un ton de menace. Comme on dit à Abidjan, Meite a décidé de « Gbara » le jeton de ses employés. Un vol à ciel ouvert par l’ex secrétaire national à la bonne gouvernance qui récemment se fendait dans la presse en ces termes parlant du pouvoir d’Alassane Ouattara : « Une dictature qui ne dit pas son nom ». Aujourd’hui, il se trouve que les propres employés de Meite Sindou sont tenus de ne pas broncher pour réclamer leurs dus bien mérités. Une dictature dont Meite pourrait nous en dire plus. Cette situation donne à réfléchir. Si Nord-Sud n’avait pas été le journal de Guillaume Soro, qui devrait intervenir pour son image dans cette autre affaire, Meite Sindou aurait été limogé purement et simplement pour incompétence comme bon nombre de pro-Soro, qui excellent dans la roublardise, le chantage et avides d’argent. Quel crédit accorder à ces gens qui n’hésitent pas à humilier leurs semblables, à les réduire à la souffrance et qui clament sur tous les toits qu’ils sont porteurs de bonnes nouvelles pour le peuple de Côte d’ivoire en 2020 ? nous sommes tous prévenus.

SOS pour nos confrères de Nord-Sud. C’est le peu que nous pouvons dire…  

La rédaction

Lementor.net  

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