Dano Djédjé Répond à Soro Guillaume‏ : Vous Tuer N’a Jamais Effleuré Mon Esprit

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Le Président de l’Assemblée Nationale, Monsieur SORO  Guillaume vient de terminer une visite de trois jours à Gagnoa, visite qui l’a conduit à Mama, village de Laurent GBAGBO, à Gnaliépa, village de sa mère et à Kpogrobré, celui de BLE GOUDE.

A la veille de cette visite, le Collectif des cadres  de Gagnoa avait fait une déclaration pour l’informer des conséquences que pourrait engendrer une telle visite dans ces villages. Il s’agissait pour le Collectif  d’éviter de compromettre les chances de réussite de la réconciliation par une visite qui prêterait à interprétations.

Au-delà des résultats  que chacun peut apprécier, ce qui frappe ce sont les déclarations de Monsieur SORO Guillaume au cours de son meeting de clôture et rapportées par la presse, dont certaines ont confirmé ce que nous craignions, à savoir le sentiment de diabolisation et d’humiliation du peuple de Gagnoa qui en a résulté.

Plus grave, le Président de l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire m’accuse moi,  DANO Djédjé, Président du Collectif des cadres de Gagnoa, de vouloir le tuer.

Cette accusation d’une extrême gravité m’a surpris, choqué et  profondément indigné et a jeté l’émoi au sein de la population et de tous ceux qui ont lu la déclaration des cadres de Gagnoa.  C’est pourquoi, en mon nom propre et au nom du Collectif des cadres de Gagnoa, je me dois de réagir en ces termes :

Soyez rassuré, Monsieur le Président, l’intention que vous me prêtez n’a jamais, au grand jamais effleuré mon esprit. Ceux qui me connaissent savent qu’il m’est impossible d’avoir de telles intentions.

En outre,  c’est mal connaitre ma personne, mon tempérament, ma loyauté et mon engagement  en voulant m’imputer l’échec de la Réconciliation Nationale qui pourtant engageait le Gouvernement et le pays tout entier sur la base des accords de Marcoussis et de Ouagadougou.

Dans la déclaration des cadres de Gagnoa  qui a dû être mal interprétée, il s’agissait pour nous  de la nécessité d’œuvrer pour une réconciliation vraie, inclusive et durable, qui ne frustre personne et qui concerne toute la Côte d’Ivoire et  non le seul département de Gagnoa.

J’espère que cette mise au point aura permis de dissiper toutes les incompréhensions et déclenchera   une réelle prise de conscience pour une réconciliation qui engage tous les enfants de Côte d’Ivoire.

Fait à Abidjan, le 20 août 2013

Le Titre Est De La Rédaction

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