Le week-end dernier, la position des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) de Rubino, a été attaquée par des personnes armées. Une personne a été tuée. Dans un passé récent, plusieurs attaques ont été signalées à Yamoussoukro, Bangolo, Duékoué, Kong,…Des personnes y ont perdu la vie, d’autres ont été blessées. Au bilan, l’on fait l’amer constat de la reprise des attaques contre la Côte d’Ivoire. Mais dans le même temps, l’on ne peut s’empêcher de faire un autre constat. La coïncidence flagrante de ces nouvelles attaque avec la sortie récente de prison des 12 pro-Gbagbo. Il est vrai, depuis que des hommes armés ont commencé de nouveau à ouvrir le feu sur les positions des gendarmes, des policiers, des FRDCI, aucune autorité ivoirienne n’est sortie pour mettre à l’indexe un dirigeant pro-Gbagbo. Cependant, tous s’accordent à penser que lorsque la dernière vague de prisonniers pro-Gbagbo n’avait pas recouvré la liberté, les attaques s’étaient estompées. Surtout lorsque Alphonse Douati, Lyda Kouassi Moïse, Laurent Akoun,…étaient en détention. Ces personnes rappelons-le, avaient été mises aux arrêts et détenues pour des motifs liés à la déstabilisation de la Côte d’Ivoire. Et lorsque ces personnes ont été écrouées, les nombreuses attaques qui étaient perpétrées ici et là à un rythme très régulier dans de nombreuses localités du pays, avaient pris fin. Jusqu’à ce que ces temps-ci, soit environ un mois en demi seulement après leur remise en liberté provisoire, ces attaques reprennent de plus belle. Mauvaise coïncidence aurait dit certaines personnes. Rien n’est fortuit diraient d’autres. Pour le dernier groupe, si ce ne sont pas les pro-Gbagbo qui ont repris le financement des attaques, alors ce sont probablement les nombreuses déclarations incendiaires que font ces jours-ci Affi N’guessan, président de ce parti et ses autres camarades. Les attaques verbales du Président du Front Populaire Ivoirien (FPI) contre le pouvoir d’Abidjan. Les propos de défiance que tient sans ambages Koua justin président par intérim de la jeunesse de cette formation politique. La quiétude constante de ces dirigeants en dépit de leurs actions et propos guerriers poussent certaines personnes à mener des actions subversives. Tonifiées qu’elles sont-elles n’éprouvent donc plus aucune crainte à poser des actions de déstabilisations. Au total, si l’option d’une implication active des pro-Gbagbo n’est pas à retenir, leur implication au plan de l’incitation avec les idées et les propos n’est pas à écarter.
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