Homosexualité, Prostitution Et Dépravation Des Mœurs En Côte d’Ivoire – Lucarne 1 : L’homosexualité

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En dehors de l’actualité politique de loin et l’affaire tentative de corruption dans le milieu de la presse dont parle en abondance la presse ivoirienne, une autre, relative aux mœurs, est entrain de gravir les marches du podium. La dépravation des mœurs, la prostitution à ciel ouvert et l’homosexualité. Dans ce premier volet, nous ouvrons une lucarne sur l’homosexualité en Côte d’Ivoire. En Afrique subsaharienne, la Côte d’Ivoire est l’un des pays qui ‘’tolèrent’’ l’homosexualité, car aucune loi ne la condamne fermement à part un passage parlant de « relation contre nature », sans autre précision. Ce qui d’un côté, donne une certaine ‘’assurance sécurisée’’ aux homosexuels et de l’autre, amène les populations qui voient cette pratique d’un mauvais œil, à taxer les gouvernants de tolérer une pratique qui va à l’encontre des pratiques religieuses et de la bonne mœurs, pratique qu’elles qualifient de ‘’grave violation des valeurs africaines et de menace pour l’humanité’’. Depuis l’entrée en application en mai dernier en France de la loi sur ‘’le mariage pour tous’’, l’opinion ivoirienne qui a attentivement suivi le débat, est entrée à son tour, dans la danse. Surtout après qu’une ONG de défense des droits des homosexuels ait bénéficié d’un important appui financier de la France, 46 000 euros, soit près de 30 millions de francs CFA. Il n’en fallait pas plus ! Un débat passionné s’est installé au sein de la société jusque sur les réseaux sociaux et dans la presse où des journaux ont accusé en termes non voilés, la France : « La France soutient l’homosexualité en Côte d’Ivoire ». A l’opposé de certains pays qui étaient monté au créneau pour se prononcer sur la pratique, le gouvernement ivoirien n’avait pas fait de déclaration. Ce qui a amené une frange de la population à soupçonner la Côte d’Ivoire d’être tentée d’imiter la France dans sa tolérance de l’homosexualité. Amenant les autorités ivoiriennes à déclarer « n’avoir aucun projet de loi allant dans ce sens ». Répondant à un journaliste, le Président Alassane a clos le débat en ces termes : « Nous avons des lois en Côte d’Ivoire, nous avons des traditions et la France a les siennes ». A sa suite, le Président de l’Assemblée Nationale, Guillaume Kigbafori Soro a renchéri : « On ne va pas copier des lois par mimétisme ». Dans la classe politique, Gnamien Konan, Ministre de la Fonction publique, s’est offusqué en déclarant : « Le mariage homosexuel va marquer la fin du monde ». Du côté des religieux, catholiques et musulmans, ils n’ont pas voulu demeurer en reste. Ils sont montés au créneau pour condamner la loi française en exprimant leur crainte de voir la Côte d’Ivoire accepter chez elle, des modèles importés de l’Occident. Un prêtre catholique de dire : « L’Africain doit éviter de se laisser influencer par les comportements qui viennent toujours de l’extérieur ». Quant à la radio musulmane, écoutée par la majorité des musulmans, Al Bayan, elle a multiplié les émissions sur l’homosexualité. De l’indifférence qui ressemblait à une tolérance de fait des  populations, l’adrénaline est montée d’un cran dans certains quartiers d’Abidjan : Cocody et Adjamé. Les populations ne veulent plus y cohabiter avec homosexuels et prostitué(es). Ainsi des résidents de Cocody (Angré-Djibi) et Adjamé Bracodi ont manifesté contre le fléau grandissant de l’homosexualité, dénonçant une violation des valeurs africaines et une grave menace pour l’humanité. Ils étaient près d’une centaine à manifester, hommes, femmes et enfants, sifflet à la bouche pour certains et ustensiles de cuisine en mains pour d’autres. Pendant plus d’une heure, ils ont scandé : « on ne veut pas pédé, pédé dehors ! ». Pour ces personnes, la pratique de « l’homosexualité ne se justifie pas car elle est en contradiction avec les prescriptions religieuses et traditionnelles ». Leur emboitant le pas, sur la toile, des internautes donnent de la voix : « L’Homosexualité en Europe, soit !  Mais en Afrique, nous sommes certes en retard, mais je ne pense pas que nous tolérerons cette pratique abominable et immorale car chrétiens, musulmans, animistes et libres-penseurs feront bloc pour barrer la route à ce projet monstrueux », lit-on. A sa suite, l’un exprime sa peur : « Nous, simples citoyens, nous continuerons d’avoir peur pour nous-mêmes et nos enfants car nous ne saurons plus à quel saint se vouer. Pauvre Côte d’Ivoire! », et à un autre d’ajouter : « Il faut qu’ils arrêtent ça maintenant parce que nous n’aimerons pas voir nos futurs enfants entrain de copier sur ces occidentaux avec ces pratique sataniques ». Un autre qui condamne avec véhémence : « Franchement, j’espère que cette nouvelle manière de penser, l’Afrique et les africains s’en passeront. Car l’homosexualité n’est pas qu’une abomination religieuse, mais aussi le début de l’extinction de la race humaine. Y contribuer de quelle que manière que ce soit, serait participer au déclin de la vie ». Un autre avec une sentence sans appel : « L’Afrique n’est pas prête à reconnaitre l’homosexualité, c’est une valeur négative importée de l’Occident, nous disons NON ». Cependant, on note un soutien tout de même : « Il n’est pas question de reconnaitre les homosexuels mais d’organiser la défense de leurs droits et arrêter les discriminations. Par exemple, droit à la santé, droit au logement, droit au travail… on est loin de parler de demander le mariage homo, d’abord c’est demander la fin de l’intolérance ». Malgré cette forte réprobation, comme une tentative de passage en force ou un bras de fer avec les populations que veulent entreprendre les homosexuels, l’ONG Alternative Côte d’Ivoire, celle-là même bénéficiaire de l’aide française, qui défend le droit des homosexuels en Côte d’Ivoire, a déclaré par la voix de son Président Claver Touré : « La constitution ivoirienne n’a pas de lois qui pénalisent l’homosexualité, sinon le ministère de l’intérieur n’aurait pas donné un document, donnant le droit à exercer en tant que défenseur des minorités sexuelles. L’article 360 parle de relation contre nature, elle n’a jamais précisé s’il s’agissait d’homosexualité ou de quoi que ce soit. A sa suite, Fabrice, responsable des affaires juridiques, de renchérir : « Parce qu’on n’a pas encore subi d’acte homophobe venant du législateur. En Côte d’Ivoire, aucune loi ne promulgue la discrimination du fait de l’orientation sexuelle ». Il faut rappeler qu’en 2006, le Ministère de l’intérieur avait refusé un récépissé de déclaration d’existence à une association de lesbienne et de gays. Cependant en Côte d’Ivoire, c’est la première fois, qu’une manifestation violente des populations contre l’homosexualité est organisée. Et les manifestants ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin. Une nouvelle ère s’ouvre en Côte d’Ivoire quand on sait que ce pays a toujours été l’un des pays les plus libéraux d’Afrique de l’Ouest en matière de mœurs. En regard de la loi ivoirienne, l’homosexualité n’y a rien d’illégal et était jusque-là pour l’essentiel, dans l’ombre et absente du débat public, ce qui n’est plus le cas. Les passions se déchainant, les jours et les mois à venir ne seront pas de tout repos pour les homosexuels en Côte d’Ivoire. Pays qui a été longtemps une terre d’asile pour ces personnes taxées de « déviants sociaux ».

 

 

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