La Commission nationale des droits de l’homme (Cndh) invite la Ligue ivoirienne des droits de l’homme (Lidho), la Fédération ivoirienne des droits de l’homme (Fidh) et le Mouvement ivoirien des droits de l’homme (Midh) à participer au procès de Simone Gbagbo qui s’ouvre ce mardi 31 mai 2016, dans le cadre des assises.
« La Cndh-Ci voudrait inviter ces organisations à participer à ce procès parce qu’elle reste convaincue que c’est la meilleure tribune pour faire entendre la cause des victimes », indique l’institution qui affirme qu’elle « se réjouit de l’ouverture des procès pour les atteintes graves aux droits de l’homme » pendant la crise post-électorale.
Ce lundi 30 mai 2016, veille de l’ouverture du procès, ces Ong, parties civiles, ont annoncé qu’elles refusent d’y participer, dénonçant un jugement organisé « à la va-vite ». Patrick Baudouin, président d’honneur de la Fidh, explique: « les victimes que nous accompagnons ( ) ont été privées d’exercer tous les droits liés à leur statut de victimes participant pleinement à la procédure judiciaire ».
Mme Gbagbo comparaît, ce mardi 31 mai 2016, devant les assises, au cours d’un nouveau procès. L’ex-Première dame est accusée de « crime contre l’humanité », « crime contre les prisonniers de guerre » et « crimes contre les populations civiles ». Elle a été déjà condamnée à 20 ans de prison pour « atteinte à la sureté de l’État ».
Marcel APPENA
Fratmat.info
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