Bientôt une usine de transformation du manioc en pate, en attiéké (semoule de manioc très prisé en C.I.), en gari et en amidon à Yahou, Sous-préfecture de Bonoua, à environ 40 km d’Abidjan, après Grand-Bassam, route d’Aboisso. La pose de la première pierre s’est faite le mercredi 7 décembre dernier par la PDG du groupe Africa Building, Francesca Tirelli et Irié Lou Colette, PCA de la Fédération Nationale de Soutien aux Coopératives de Vivriers de Côte d’Ivoire (FENASCOVICI) dans le cadre du Programme d’Appui à la Production Vivrière et à la Sécurité Alimentaire (PAPVA-SA). Francesca Tirelli a affirmé qu’une fois à son terme « le PAPVA-SA d’un coût global estimé à environ 295 milliards de F CFA, va changer la Côte d’Ivoire. En ce sens qu’il va permettre d’assurer une autosuffisance alimentaire au pays, mais surtout va contribuer à l’autonomisation aussi bien des femmes que des jeunes. C’est plus de 3 millions d’emplois que va générer ce programme, soit une résorption de moitié du taux de chômage en Côte d’Ivoire », a dit la PDG de Africa Building qui a invité les femmes à s’approprier ce programme. Elle a profité de la tribune pour dire pourquoi le choix de la Côte d’Ivoire : Francesca Tirelli a dit avoir choisi la Côte d’Ivoire pour la valeur qu’elle représente dans le secteur du vivrier. Et elle ajouté : « Nous avons choisi la Côte d’Ivoire grâce à Irié Lou Collette qui est un modèle en Afrique dans le vivrier. Il n’y a pas d’autres raison. Elle est une image dans la grande Côte d’Ivoire. Nous sommes les coordonnateurs du projet. Nous avons fait l’étude, la mise en place concrète et avons trouvé les bailleurs de fonds qui ont cru en la Côte d’Ivoire. Et Irié Lou qui est une garantie ». Les fonds sont déjà disponibles. Le manioc, le riz, le maïs sont indispensables pour la sécurité alimentaire », a conclu Francesca qui a soutenu que ce programme changera l’économie de la Côte d’Ivoire. A sa suite, la PCA de la FENASCOVICI a rappelé que « ce sont 19 ministères techniques qui sont engagés dans ce programme qui prévoit la construction de 9 unités de transformation de manioc en pâte, attiéké, gari, amidon de manioc sur l’ensemble du territoire national et la mise en valeur d’environ 25.000 parcelles cultivables. Avec le financement reçu des bailleurs et l’appui d’Africa Building, seront mis en production goutte à goutte 4.000 hectares de produits vivriers notamment la tomate, l’aubergine, le piment, le gombo, le maïs, le riz, l’igname, la banane et bien d’autres cultures. L’objectif à terme de ce projet, c’est de garantir l’accroissement de la production agricole nationale et assurer définitivement la sécurité alimentaire ». « Le programme d’appui à la production vivrière et à la sécurité alimentaire (PAPVA-SA) avait récemment promis de lutter contre le chômage, à travers Francesca Tirelli, responsable du groupe Africa Building. La promesse a été mise en exécution, ce mercredi 7 décembre 2016 », a-t-elle conclu. Plusieurs personnalités administratives, politiques, les rois et chefs traditionnels du département ont assisté à la cérémonie. Vivement que cette usine voie le jour.
Khalil Ben Sory
Lementor.net
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