Six (06) mois bien comptés que des salariés d’une presse privée sont sans salaire. Six mois de calvaire et de souffrance pour des travailleurs à cause de la gourmandise de certains de leurs collaborateurs. Meite Sindou aux yeux des journalistes de Côte d’Ivoire est désormais vu comme un homme « sans cœur » qui se nourrit de la souffrance et de la sueur de ses collaborateurs. Un esclavagiste tout simplement. A côté de lui, Choilo Diomandé, qui volontairement s’est transformé en un agent de répression et d’intimidations. En plus de racketter les stagiaires du dit journal, le sieur Choilo Diomandé, hausse le ton, rugit et menace tel un animal en cage. En tout cas, dans toute cette rédaction en quête d’un lendemain meilleur, il mène une vite sur carrosse, rutilante, qui contraste d’avec la souffrance du moment de ses collègues. Et pour garder ses privilèges, cet ancien de la presse a décidé de combattre ses jeunes collaborateurs, en jouant le rôle tant détesté de bourreau. Lui, qui aurait dû être l’arbre sous lequel les démunis trouveraient refuge, les plus jeunes trouveraient conseils, soutien et orientations, est devenu l’épicentre du mal. C’est incroyable que ce quotidien dont nous aimons bien lire les propos savamment mûris contre le Président Alassane Ouattara et certains membres de son gouvernement est malheureusement dans une sécheresse totale. Comment expliquer ce genre de situation ? 6 mois que des mères et des pères de familles travaillant au quotidien Nord-Sud sont sans salaires. Les patrons du quotidien se jettent la pierre mutuellement pendant que les salariés s’étouffent sous le poids des crédits ainsi que des menaces d’expulsions par leurs locataires. Pendant que nous rédigeons cet autre SOS en faveur de nos confrères, nous apprenons que Meité Sindou a rencontré Choilio Diomandé le directeur de publication du journal et Cissé lamine le gérant. Les prochaines heures nous situerons sur le contenu de leurs échanges et la démarche qu’ils choisirons. Espérons que la sagesse sera au rendez-vous et aboutira au paiement complet des arriérés de salaires des travailleurs. Pour l’heure, le brave personnel a décidé de passer à une autre étape de sa lutte. Dans une note, le personnel informe les Ivoiriens et surtout les lecteurs du journal Nord-Sud qu’une grève illimitée est déclenchée et ce jusqu’à la résolution de leurs revendications dans son entièreté. (Voir plus bas). Pour l’heure, nous appelons le gouvernement, le conseil national de la presse et toutes bonnes volontés au secours de ses pères et mères en détresse.
La rédaction
Lementor.net
Note d’information
Le mercredi 8 novembre 2017, le Personnel de Nord-Sud Communication (Nord-Sud Quotidien et Abidjan Sports) a décidé de marquer un arrêt de travail illimité pour protester contre les conditions salariales et difficiles de travail à la suite de plusieurs interpellations et préavis. Depuis l’annonce de ce mouvement de protestation, la direction oppose un bras de fer aux travailleurs.
Face à cette situation, la totalité des journalistes et les membres du service technique PAO ainsi que ceux du service photo ont décidé d’observer un arrêt de travail.
Toutefois, le Personnel a constaté avec regret la mise sur le marché d’un quotidien aux antipodes de votre journal préféré Nord-Sud Quotidien le jeudi 9 novembre 2017.
Le Personnel tient à réaffirmer à l’opinion nationale et internationale que les amalgames tendancieux diffusés sur un site internet du fait de cet arrêt de travail, ne sont pas de son fait et ne l’engagent nullement.
Le Personnel fait savoir que cette situation de crise qui est ordinaire dans tout type d’entreprise, ne doit pas être interprétée sur le plan politique ni servir d’occasion pour salir d’illustres personnalités.
Le Personnel tient à présenter ses excuses aux lecteurs pour les désagréments subis.
Fait à Abidjan le 09-11-2017
Le Personnel
Le Délégué
Ahua KOUAKOU 47968781
Ampliation :
– Synappci
– CNP
– Unjci
– Ministère de la Communication, de l’Economie Numérique et de la Poste
Source :
