Batterie et véhicules électriques L’Afrique ne restera pas en marge.

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Réduite au rôle d’exportateur de minerais bruts,
l’Afrique ne capterait que 55 milliards de dollars sur un
marché global estimé à 8 800 milliards d’ici 2025. Mais une stratégie axée sur l’encouragement de la production locale de batteries et de véhicules électriques pourrait lui permettre d’engranger beaucoup plus de valeur ajoutée. Selon un rapport publié par la BAD récemment, l’Afrique pourrait renforcer son rôle dans la chaîne de valeur des batteries et des véhicules
électriques en adoptant une stratégie axée sur l’encouragement à la production locale et au recyclage des batteries, au lieu de se limiter à l’expor-
tation des minerais bruts. Intitulé « Strengthening Africa’s role in the battery and electric vehicle value chain », le rap-port précise que la production
de minerais nécessaires à la transition énergétique, tels que le graphite, le lithium, le nickel et le cobalt, pourrait augmenter de près de 500% d’ici 2050 pour répondre à la demande croissante de technologies
énergétiques propres. Plus de 3 milliards de tonnes de
minerais et de métaux stratégiques seront nécessaires pour déployer l’énergie éolienne,solaire et géothermique, ainsi que le stockage de l’énergie, dans le cadre des efforts visant à limiter le réchauffement de la planète à 2°C par rapport à l’ère préindustrielle. La décarbonation de l’économie mondiale recèle d’énormes opportunités pour l’Afrique, qui détient des parts importantes des réserves mondiales de minerais essentielles à la fabrication des batteries et des
véhicules électriques.

Auteur : Yvan AFDAL

Source : Journal d'Abidjan

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