L’élection en 2021 du président Mohamed Bazoum constituait « la première transition démocratique dans l’histoire du pays », a rappelé, vendredi, le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme.
Au tour de l’ONU de hausser le ton. L’Organisation des nations unies a dénoncé, vendredi 18 août, les putschistes, qui ont pris le pouvoir à Niamey « sur un coup de tête », affirmant que « la notion même de liberté au Niger est en jeu ».
« Les généraux ne peuvent pas s’arroger le droit de défier, sur un coup de tête, la volonté du peuple. La loi des armes n’a pas sa place dans le monde d’aujourd’hui », a fustigé Volker Türk, le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, dans un communiqué. Il a souligné que l’élection en 2021 du président Mohamed Bazoum, actuellement prisonnier des militaires ayant pris le pouvoir, constituait « la première transition démocratique dans l’histoire du pays, marquée par les coups d’Etat ».
Volker Türk a appelé les généraux à libérer Mohamed Bazoum et à « rétablir immédiatement l’ordre constitutionnel ». Il a aussi réclamé « un accès libre et total à l’aide humanitaire » dans le pays, l’un des plus pauvres du monde, très vulnérable au changement climatique et miné par les violences de divers groupes armés jihadistes.
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