Déjà il faut noter que les partis de Laurent Gbagbo qu’ ils s’appellent FPI, EDS ou PPACI n’ont jamais gagné d’élections législatives, municipales et régionales depuis 1995. On se souvient à ce propos qu’en 1995 le RDR n avait qu’un an d’existence et lors des législatives ce parti est venu en deuxième position avec 14 députés contre 148 pour le PDCI et 12 pour le FPI.
En 2001, lors des élections municipales, le FPI au pouvoir est arrivé troisième avec 35 communes contre 59 pour le PDCI et 64 pour le RDR ( le pays domptait à cette époque 197 communes. ) Ceux qui se cachent derrière l’argument du découpage électoral veulent soit nous distraire ou font semblant de ne pas savoir que c’est seulement en 2018 que la Côte d’Ivoire est passée à 201 communes avec Assinie Mafia, Ndouci, Attiegouakro et Gbelegban.
Aux législatives de 2001, EDS a obtenu 8 sièges et en coalition avec le PDCI ( 50) le PDCI 23 sièges et le RHDP 137 sieges. Au décompte final le groupe parlementaire EDS comptait 17 membres contre 65 pour le PDCI et 153 pour le RHDP.
Quand on a ses chiffres, on ne peut que comprendre aisément la débâcle du PPACI aux élections municipales, régionales et sénatoriales.
Alors question, peut on aujourd’hui, après les élections législatives de 2021, les municipales et régionales couplées du 2 septembre et les sénatoriales du 16 septembre dire que le pays compte encore 3 GRANDS PARTIS?
Source : La rédaction
