Le président du Front populaire ivoirien, Pascal Affi N’guessan, était cet après-midi devant la presse pour remercier le Chef de l’Etat, Alassane Ouattara pour sa décision d’amnistier 800 de ses camarades de l’opposition. Abordant la question de l’unité de son parti avec la mise en liberté de Simone Ehivet Gbagbo, Pascal Affi N’guessan a affirmé « ne pas avoir de problème » avec l’ex-première Dame. « Je n’ai pas de rapports tendus avec la camarade Simone Gbagbo mais on n’a pas eu le temps d’avoir des rapports assidus car elle n’avait pas le statut d’un prisonnier classique », s’est-t-il défendu.
Au sujet de la recomposition de la Commission électorale indépendante (CEI) annoncée par le Chef de l’Etat, le président du FPI a estimé que l’un des revendications majeures de son parti est le changement du président de la Commission, plaidant dans la foulée pour le report des élections locales à venir. « Ce report permettra de mettre en œuvre les réformes annoncées avec la participation de tous les acteurs politiques civils et institutionnels pour garantir des élections justes et transparentes en vue de consolider notre jeune démocratie » a expliqué Affi N’guessan, proposant la date de début décembre pour ces scrutins.
Pour Affi, la décision du président ivoirien de réformer de la CEI signifie qu’il faut envisager le report des élections municipales et régionales prévues pour se tenir le 13 octobre prochain. A propos de l’amnistie, Affi N’Guessan reconnait qu’Alassane Ouattara a franchi un palier important dans le processus de la réconciliation nationale.
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