Affaire Guillaume Soro : de la nécessité de dépersonnaliser le débat.

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Au-delà de tout ce qui est dit et écrit, il faut dépersonnaliser le débat politique actuel.

Alassane Ouattara a été insulté sciemment dans le but de dénigrer l’autorité de l’état que le président Ouattara incarne afin de soutenir le projet d’insurrection et de coup d’Etat ; que la « Soro-sphère » caresse depuis que son chef a été dégommé de la primature en 2012.

Cette agression calibrée, contre le chef de l’Etat était tout simplement politiquement déterminée et motivée.

 Cette tentative de délégitimation politique du Président de la République et de son gouvernement était l’objectif central du projet qui vient d’échouer à savoir l’agression contre la nation et son unité.

La personnalisation de la confrontation entre la fraction RACI-GPS de Soro Guillaume et la coalition républicaine RHDP du Président de la République occulte cette dimension symbolique et politique capitale : la délégitimation populiste d’un gouvernement élu par une fraction qui voudrait par ce biais légitimer une insurrection et coup d’Etat contre la République et la démocratie en Côte d’Ivoire.

Il est important de dépersonnaliser les problématiques, au-delà du chef de l’état, au-delà des personnalités, il faut simplement comprendre que ces attaques étaient de nature à discréditer et à compromettre l’autorité de l’Etat.

Ces agressions ciblées, organisées et systématiques pour atteindre un objectif anti-politique de capture patrimonialiste de l’Etat ivoirien par un groupuscule d’intérêts privés.

Pour vous aider à comprendre, il est bon de rappeler qu’elles ont commencé avec les attaques musclées menées par Franklin Nyamsi contre le ministre d’état, Hamed Bakayoko, qui incarnait la sécurité nationale à l’époque et aujourd’hui la défense nationale.

Ensuite ce fut la ministre Kandia Camara, qui incarnait le symbole éducatif, qui essuyera les insolences du mercenaire de Guillaume Soro. Pour finir, c’est le Premier Ministre qui incarne lui l’autorité du gouvernement qu’il a fallu attaquer de façon inacceptable avant de se rabattre sur le Président Ouattara qui incarne lui l’autorité de l’état et l’unité de la nation. Méthodiquement à travers ces personnalités, c’était le début de la guerre de Soro Guillaume contre la Côte d’Ivoire.

Il s’agissait et il s’agit de détruire des symboles, de les briser afin de les affaiblir. Tous les actes posés et menés par Franklin Nyamsi, sont des destructions méticuleuses de symboles qui incarnent l’état pour mettre en exécution le coup d’état, pour faciliter la destruction symbolique de façon réelle et physique.

Aujourd’hui, il ne faut pas tomber dans le piège de Soro et de ses supporters, qui veulent personnaliser le débat en opposant Alassane Ouattara à l’ex-chef rebelle pour camoufler cet objectif anti-démocratique. Il ne s’agit aucunement d’une affaire entre Alassane Ouattara et Guillaume Soro. Il s’agit bien d’une attaque contre les institutions de l’État et en ligne de mire celui qui l’incarne.

Si la Présidence de la République était par une personne autre qu’Alassane Ouattara  Guillaume Soro  lui aurait cherché des noises sous divers prétextes . Le véritable problème et fondamental est que nous nous trouvons avec un monsieur qui a du mal à vivre sous l’autorité d’un chef autre que lui ; qui a du mal à trouver ses marques dans une nation organisée et disciplinée. Soro Guillaume n’a aucun problème avec Alassane Ouattara. Il a un problème avec la Côte d’ivoire qui n’a pas fait de lui son chef contre son bon gré. 

Son vrai et véritable problème est qu’il n’accepte pas la vie structurée qu’impose de l’Etat et se trouve des prétextes fallacieux pour semer le chaos.

 Il ne faut pas cautionner l’infantilisation du débat voulu par la nouvelle rébellion menée par Guillaume Soro. C’est une attaque de Soro et ses sbires contre l’état de Côte d’Ivoire. Soro est comme l’asticot qui ne prospère, ne survit que dans la saleté. C’est cette saleté qui lui manque, qui lui fait défaut et qu’il veut réinventer en faisant souffrir les populations Ivoiriennes a nouveau.  

Fondamentalement, est-ce compréhensible qu’un élu du peuple trahisse sa fonction de représentant du peuple pour agir comme un ennemi de l’état qui lui aussi est une émanation du peuple.  Le vrai débat c’est ça.

La vérité importante à ne pas cacher à nos concitoyens est que c’est un ex-premier ministre (exécutif), un ex-président du parlement (législatif) qui se retourne contre les institutions et ses autorités. Jamais vu dans une démocratie.  

Que reproche t’on a Alassane Ouattara de porter avec lui et défendre farouchement les intérêts de l’état de Côte d’Ivoire face à quelqu’un qui de toutes évidences n’a plus toutes ses facultés mentales ?

Le gouvernement en premier et le RHDP en second doit être capable de faire cette nuance dans sa communication ; et de et de pouvoir donner les éléments nécessaires qui permettraient au peuple de comprendre que Guillaume Soro aurait même attaquer un simple épouvantail parce qu’il porterait le titre de chef de l’État.

En réalité, nous vivons la guerre de Guillaume Soro contre l’État de Côte d’Ivoire dont il veut s’approprier  coûte que coûte quelque soit la quantité de sang qu’il versera.

Auteur : La rédaction

Source : Lementor.net

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