Passage de Laurent Gbagbo sur TV5 : la transition générationnelle peut attendre

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Sinon à tous ceux qui parlent de nouvelle génération de façon interrompue, voilà Laurent Gbagbo aujourd’hui, qui nous apprend, qu’il n’est pas prêt de s’éloigner de la scène politique. Il soutient que ce n’est pas comme ça on quitte la scène politique….par décret.

Un message strident, qui aura du mal à passer entre les oreilles du patron du GPS Guillaume Soro surtout et du Charles Ble Goude du COJEP – eux qui avaient fait du passage de témoin, une ligne de communication ces temps-ci. Ainsi, LG confirme ce que Ouattara dit depuis belle lurette: Les gens de sa promotion, sont plus que « callés », et ne sont pas prêts à partir de la vie politique nationale.

Nous avons attendu sur plusieurs plateformes, près de 6 heures, pour voir un courageux texte, pointer du doigt cette volonté de LG à demeurer au-devant de la scène ; même avec ce physique alarmant à première vue. Personne, pas même les soi-disant, jeunes et défenseurs de la transition générationnelle, n’a eu le courage, encore moins, le toupet de venir s’alarmer devant une telle résistance face au poids de l’âge perceptible à milles lieux dans la parole, le visage et la gestuelle de Laurent Gbagbo.  

Malencontreusement, on nous a chanté la rengaine, de façon continuelle, arrogante et énervante, qui est que Ouattara étant vieux, il devrait se choisir un jeune afin de continuer son œuvre.

La question de savoir s’il n’y a pas de jeunes capables au RHDP, peut être posée, désormais au FPI, à Laurent Gbagbo et à toute l’opposition.  Gbagbo, peut s’éterniser au-devant de la scène politique mais pas Ouattara. Voila le mal qui ronge notre pays. Une balance déjà réglée en défaveur de l’actuel chef de l’état.  

Les langues auparavant fourchues contre Ouattara se sont spontanément noyées devant une telle désapprobation. Elles se sont tues et seront dorénavant inaudibles devant un tel revers. À l’exception, surement, de celle du dévergondé Franklin Nyamsi dont le trop plein d’alcool avant chacun de ses directs sur la toile, est connue de tous.

Nous osons espérer que Laurent Gbagbo aura aussi droit à une mise au point verbalement musclée, aux antipodes de la courtoisie, de la part de l’infame et abjecte « professeur » de philosophie de Guillaume Soro. Gbagbo Laurent ne fera pas de la place et que chacun le comprenne une fois pour toute. Ni à Soro, ni Blé Goude, Ni à Affi encore moins à l’octogénaire, reclus de Daoukro.  

Pour revenir à notre débat, ce n’est pas en nous servant du deux poids deux mesures en permanence que ce pays sera réconcilié. Ce n’est pas en broyant du Ouattara en permanence que le peuple s’embrassera de nouveau. Il faut dire la vérité, rendre justice et veiller au respect entre les citoyens de ce pays. Voilà la clé d’une véritable réconciliation.

Pourquoi Laurent Gbagbo peut-il pas lui aussi choisir un jeune pour parachever son œuvre tout comme demandé à Ouattara. La tentative de Ouattara de vouloir transmettre les rênes du pouvoir à plus jeune a été contredite par le tout puissant mais cette tentative mérite d’être saluée et reconnue. Malgré la disparition brutale de son fils AGC, Ouattara aura encore et comme toujours fait mieux que les deux autres vieux, toujours accrochés au « devant de la scène ». C’est devenu une tradition : Ouattara fait toujours mieux qu’eux à tous points de vue…

Pour notre part, nous avons apprécié la sortie de Laurent Gbagbo, principalement parce qu’il a dit quelques points très importants.

1- on ne peut pas envisager un dialogue sérieux sans Ouattara (lui et Bédié y compris) – c’est lui le « chef de l’état » – pour les passionnés de son camp, nous espérons que le message est bien passé. Gbagbo vous informe que même s’il n’y a pas d’élection, c’est le titre de Président de la république que Ouattara perdra sinon il demeure le chef de l’état jusqu’à de nouvelles élections. Il faut donc commencer par le garder à la table de la discussion. « Qu’il s’asseye » ensuite, eux, les autres s’adjoindront. C’est un langage politique qui n’est pas perceptible dans la passion et la haine que nous voyons depuis peu.

2- Laurent Gbagbo en deuxième point utilise les mots « Dialogue – Négocier – Parler » un revers pour ceux qui parlent de « Transition – Insurrection – Putsch ». C’est bien ce qu’on a transmis à ses militants malheureusement ces temps-ci. Une approche clairement rejetée par le Woody.

N’allez pas à la confrontation. Je veux le dialogue avec Ouattara tente entre les lignes de dire Laurent Gbagbo. C’est lui le chef de l’état et je préfère un dialogue encadré qu’un dialogue dans un cadre anticonstitutionnel telle que la transition. Mr Thiam aura du mal à se mettre sur ses pieds, lui l’apôtre de la transition. Lui qui avait misé sur une transition à tout va et qui mise toujours sur une solution anti-démocratique dans la résolution de la crise que connait notre pays. Pour un technocrate chevronné, la posture manque de visions.

3- Laurent Gbagbo a dit ce jour que toute crise dans un pays est de la responsabilité de toute la classe politique. Pouvoir comme opposition. Un véritable camouflet pour cette opposition bruyante aux méthodes terrifiantes et hasardeuses. Il faut le dire tout net, ce fut une douche froide, une accusation sans sourciller et un pointage du doigt de l’irresponsabilité de l’opposition en général.

En réalité, Gbagbo n’est pas habilité à s’adresser au RHDP mais il l’est quant à s’adresser à son camp. Cette opposition, mal inspirée devrait, avant les législatives prochaines changer son fusil d’épaule si elle veut conserver les derniers tabourets de la politique nationale.

Voilà résumer en quelques lignes, les vrais points de l’intervention de Laurent Gbagbo.

Auteur : La rédaction

Source : Lementor.net

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