Arrestation de militaires étrangers par les autorités Maliennes : les dernières flagellations d’un régime en fin de mandat

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Burkina Faso is the largest troop contributor to MINUSMA, with a total strength of 1,723 military personnel, including 38 women. They are mainly based in the regions of Timbuktu in northern Mali and Mopti in the center. They ensure the security of logistics convoys of MINUSMA, military operations for the security of civilian populations and the protection of MINUSMA camps.

Deux formateurs des forces de sécurité Burkinabè qui sont déjà intervenus en qualité de formateurs instructeurs de chauffeurs au Niger, Burkina Faso et maintenant au Mali ont été interpellés à 10h le 12 juillet 2022 à Heremakono à la frontière du Mali et du Burkina Faso à leur arrivée après l’arrestation des éléments militaires du 8ème contingent ivoirien de la SNE le 10 juillet.
Bien que disposant de l’ensemble des documents valables indispensables à leur déplacement et après avoir informé les autorités Maliennes notamment l’Ecole de Gendarmerie de leur arrivée, ils ont été interpellés à la frontière Burkinabè- Malienne.
Messieurs Somptain Frédéric OUEDRAOGO et Pierre COMPAORE tous deux de nationalité Burkinabè, en provenance de Ouagadougou sont arrivés à bord d’une Rav4, couleur grise, immatriculée 8692D203 BF au Bureau secondaire des douanes de Heremakono pour solliciter un laissez-passer en vue de se rendre à Bamako. Les deux instructeurs ont été arrêtés et conduits à la brigade territoriale de la gendarmerie Malienne à Sikasso pour une audition, car, suspectés d’être des « Mercenaires » venant déstabiliser le pouvoir de Bamako.
À ce jour, les soldats Burkinabés sont toujours retenus par la junte Malienne en violation de toutes des lois internationales et les règles de coopération sur la liberté de mobilité dont Mali est signataire.
L’ensemble de ces arrestations de militaires internationaux intervenants au Mali se fait dans un contexte de renouvellement par le Conseil de Sécurité du mandat de la MINUSMA malgré de fortes protestations et autres objections des autorités Maliennes. Il faut noter que les autorités Maliennes de la transition avaient demandé la révision du mandat d’intervention des forces onusiennes avec surtout le retrait de mandat d’enquête sur les questions de violation de droits de l’Homme. Car pour les « hommes forts » du Mali, les éléments de la MINUSMA ne devraient plus mener d’enquête sur le territoire malien notamment dans le cadre « d’envtuelles violations de droits de l’Homme.

Les autorités de la transition militaire au Mali semblent désormais s’inscrire dans un bras de fer avec l’organisation onusienne et les partenaires internationaux, régionaux et Sous Régionaux.
Pourraient elles tenir cet autre bras de fer dans dans ce contexte d’inflation de plus en plus réels au Mali qui vient de subir un embargo de six (6) mois environs ?. Le temps nous le situera certainement d’ici la fin des 24 mois de transition décidés en accord avec la CEDEAO.

Auteur : BL

Source : Lementor

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