Le PPA-CI : Bal des hypocrites et reflet du manque de leadership de Gbagbo.

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1 – Le bal des hypocrites

Le nom de GBAGBO ne figure pas sur la liste électorale pour les échéances électorales de 2023 et 2025. Ayant été condamné par la justice ivoirienne, il ne peut jouir de ses droits civiques comme déjà en 2020 d’ailleurs.

On entend par ici, par là des cris d’orfraie, des plaintes, des lamentations, des discours de désapprobation. Certains font semblant d’être surpris par cette décision pourtant très prévisible et logique de la CEI.

On est dans une sorte de bal d’hypocrites où les danseurs font des pas d’indignation pour plaire au président de leur parti ; lui aussi fait semblant d’être surpris.

On tente de succiter le soutien des militants à travers des manifestations. En vain, car probablement, pour un grand nombre de militants du PPACI, la messe pour l’éligibilité de Gbagbo à ces élections est dite depuis longtemps.

Ces militants se cherchent. Ils sont tiraillés par les chants des différentes factions politiques, sorties de la décomposition du FPI : FPI enveloppe vide, FPI Mme Gbagbo, FPI Wognin, FPI Blé Goude, FPI le gendre de Gbagbo, FPI Gbagbo, FPIx,…. FPI z.

Il est évident que dans cette cacophonie, avec cet emietttement du FPI, la voix du porte-parole du FPIGbagbo qui parle de risque de troubles à l’ordre public sera inaudible, atone et aphone.

Les factions politiques du FPI: reflets du manque de leadership de Gbagbo

2 – Ces factions du FPI sont le résultat du manque de leadership de Gbagbo.

Ces factions sont devenus des proies faciles pour les partis concurrents qui ont commencé à gober certains.

Gbagbo, à sa sortie de prison, n’a pas été capable de créer les conditions de préservation de l’unité du FPI. Cette unité autour du Père historique du parti aurait dûe être la priorité des priorités de son retour sur la scène politique. Il a lamentablement échoué.

Alors qu’Affi était prêt à lui céder son fauteuil de président du parti, il l’a humilié et préféré créér le PPACI par orgueil. Une erreur tactique historique. Il n’a pas su créer les conditions pacifiques de séparation d’avec Mme Gbagbo, militante historique et membre fondateur du FPI. Se sentant humiliée, elle a créé sa faction politique. Blé Goudé qui a été historiquement le fer de lance populaire du FPI et qui était à ses petits soins à la Haye n’a pu le rencontrer depuis son retour au pays. Il a donc lui aussi revitalisé sa faction politique. Il n’a pas pensé à ramener au bercail Koulibay Mamadou, un homme intègre, un Économiste et intellectuel de haut rang qui aurait été utile comme idéologue, porte parole et stratège.

Il n’a pas été capable de se mettre au dessus des pseudos trahisons, taire ses rancœurs, pardonner en bon père de famille et réunir tout ce monde autour de lui pour gagner la seule bataille essentielle pour tout parti politique : celle de revenir au pouvoir et gouverner le pays.

Aveuglé par la rancune, il a fait de mauvais choix de militants pour porter sa voix ; celle de sa faction politique. Il a nommé un porte-parole brouillon, peu charismatique, peu convaincant, avec une diction et un français approximatifs. Un secrétaire général au passé sulfureux.

Ils sont dans les invectives et les réactions épidermiques par rapport à l’actualité. Ils ne parlent pas de vision, de prospective, de programme de société, de stratégie dans un contexte international en profonde mutation, de choix d’un candidat éligible pour la future élection présidentielle.

Après 10 ans de Gbagbo ou rien on revient encore à Gbagbo ou rien pour les 10 prochaines années. Quel gâchis !

Très bientôt, le PPACI décidera probablement de se retirer de la course à l’élection présidentielle si Gbagbo, visiblement affaibli après sa longue détention, ne retrouve pas ses droits civiques. Lui gardera le silence comme toujours…

Leur faction politique est en réalité une coquille vide où aucun des aboyeurs et laudateurs n’est préparé à la haute fonction présidentielle car ils n’en pas l’étoffe. Dans cette secte politique du Gbagbo ou rienisme, avant Gbagbo c’est Gbagbo et après Gbagbo c’est Gbagbo. Pathétique !

Le FPI de Gbagbo, un non sens politique et un nanisme stratégique dans le paysage politique de notre pays depuis plus de 30…

Auteur : K.B., un observateur dépité

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