Épidémie de putshs en Afrique.

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L’Afrique Centrale à travers le Gabon, mon pays de naissance, vient d’être touchée par l’épidémie de putschs.

L’Afrique de l’Ouest est en passe de déteindre sur les centraux.Le comportement peu honorant des chefs d’états élus mettent en mal la démocratie qui reste l’unique mode d’accession à la destinée de nos pays.Au nom des valeurs démocratiques et en tant que républicain, je condamne le coup d’état contre un président démocratiquement élu.

Un putsch reste un putsch. Il n’y a pas de bon et de mauvais putsch.La fébrilité de nos organisations régionales est un indicateur de légèreté et de complicité tacite. Elles doivent être fermes et objectives.

Si les raisons du coup d’état Gabonais sont liées au tripatouillage électoral et si les putschistes justifient leur forfait du fait que la victoire a été dérobée à l’opposant de Ali BONGO, alors, les militaires devraient créer un mécanisme politique afin d’installer l’opposant au pouvoir.Cette pratique éviterait au Gabon, des lendemains difficiles.

Quoi qu’il advienne, le Président Ali BONGO et ses collaborateurs doivent être libérés et le retour à l’ordre constitutionnel amorcé puis rétabli dans un délai consensuel et raisonnable.Le maintien des militaires au pouvoir doit être de très courte durée et au bénéfice d’une transition civile dans le meilleur des cas.

Que les démocrates retiennent pour dit qu’aucun président élu n’aura un chèque en blanc. Le respect de la volonté populaire et une gouvernance vertueuse s’imposent à tous pour la stabilité de nos états fragiles et pour maintenir sceller la cohésion et l’unité nationale.

Ismaël SACKO

PRÉSIDENT DU PSDA
CHEVALIER DE L’ORDRE NATIONAL

Auteur : Ismaël SACKO

Source : Lementor.net

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