À l’approche de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) qui se tiendra du 9 janvier au 6 février 2024 en Côte d’Ivoire, les autorités ivoiriennes ont décidé de lutter contre la vente et la fabrication des maillots contrefaits de la sélection nationale. Une opération qui vise à protéger le partenariat entre la Fédération ivoirienne de football (FIF) et l’équipementier Puma, mais aussi à valoriser l’identité visuelle et les couleurs du pays hôte.
Selon le président du Comité d’organisation de la CAN (COCAN), François Albert Amichia, les Ivoiriens sont encouragés à acheter les maillots originaux vendus à la FIF, au prix de 59 900 FCFA (environ 91 euros), pour soutenir les Éléphants avec fierté et dignité. Il a également averti que toute personne qui ferait des imitations du maillot officiel avec le logo de la FIF serait poursuivie conformément à la loi.
Cependant, cette mesure ne fait pas l’unanimité chez les supporters, qui jugent le prix du maillot officiel trop élevé. Certains préfèrent se rabattre sur les maillots hors du circuit légal, qui coûtent entre 10 000 et 15 000 FCFA (entre 15 et 23 euros), voire sur ceux d’autres pays participants, comme le Cameroun. D’autres estiment que le maillot officiel n’est pas une condition d’accès au stade, et qu’ils peuvent exprimer leur passion pour le football de différentes manières.
Le premier vice-président de la FIF, Malick Tohé, a d’ailleurs tenu à clarifier ce point, en affirmant que la FIF n’a jamais dit ou écrit que le maillot officiel des Éléphants était exigé au stade. Il a précisé que la FIF respectait le choix de chaque supporter, tout en protégeant son partenariat avec Puma.
La CAN 2023-2024, qui réunira 24 équipes, sera la première édition organisée en Côte d’Ivoire depuis 1984. Les Ivoiriens espèrent que leur équipe nationale, qui figure dans le groupe A avec l’Algérie, la Sierra Leone et la Guinée équatoriale, remportera le trophée continental pour la troisième fois de son histoire, après 1992 et 2015.
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