Le Togo, un pays autrefois empreint d’espoir démocratique, se retrouve à un carrefour critique de son histoire politique. Avec l’adoption récente d’une nouvelle constitution, le pays semble glisser inexorablement vers un régime autoritaire, avec un président à vie au centre du pouvoir.
Cette nouvelle constitution, tant vantée par les autorités en place, est loin de représenter les aspirations du peuple togolais. En réalité, elle consolide les pouvoirs déjà étendus du président, lui offrant la possibilité de rester au pouvoir indéfiniment. Sous prétexte de stabilité et de continuité, le régime en place a réussi à imposer ses volontés au détriment des principes démocratiques fondamentaux.
L’établissement d’un président à vie est non seulement un affront à la démocratie, mais c’est également une insulte à la volonté du peuple togolais. Les citoyens méritent le droit de choisir librement leurs dirigeants, sans craindre une domination perpétuelle d’un seul individu ou d’un seul parti politique.
Pourtant, le Togo est capable de bien plus. Avec une histoire riche et une population dynamique, le pays a le potentiel de devenir un exemple de démocratie et de prospérité en Afrique. Mais cela ne sera possible que si les dirigeants actuels reconnaissent et respectent les aspirations légitimes du peuple.
Il est temps pour la communauté internationale de prendre position contre cette dérive autoritaire au Togo. Les valeurs démocratiques universelles doivent être défendues, et toute tentative de perpétuer un pouvoir dictatorial doit être vigoureusement condamnée.
Le Togo est à la croisée des chemins. La nouvelle constitution établissant un président à vie est un revers pour la démocratie, mais l’espoir demeure que le peuple togolais, avec le soutien de la communauté internationale, saura faire entendre sa voix et réclamer le changement qu’il mérite.
Source : Lementor.net
