Abidjan, capitale mondiale du libéralisme en 2024 : capitale de lutte contre le populisme et la démagogie.

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Un atelier des jeunes libéraux africains s’est ouvert ce lundi 6 mai 2024 à Abidjan, autour du thème « Abidjan, capitale mondiale du libéralisme en 2024 ».

Selon Madame Kawtar Mawas, présidente de la Jeunesse libérale africaine pour la liberté (Alyf), « ..La montée du populisme menace les acquis démocratiques qui ont été obtenus durement. Et face à cette tendance, nous devons affirmer avec force que la démocratie, fondée sur le respect des libertés fondamentales, est le seul moyen de garantir la stabilité politique et économique ».

En Afrique de l’ouest, l’axe AES, Burkina Faso, Mali Niger, on assiste à une conjonction multiples facteurs
alliant démagogie et populisme, des putschistes affamés de pouvoir au discours d’offres politiques magiques et mystification des masses populaires en désespoir.

Si la propagande wagnérienne et la diffusion du modèle russe de gouvernance musclée et militaire n’est rien d’autre qu’un narratif construit pour accaparer le pouvoir politique,il demeure vrai que ce populisme antifrançais,anti-occident ,anti-système n’est qu’une piètre et dangereuse réponse à l’effondrement des structures éducatives et des institutions dans un tourbillon de pauvreté économique et d’insécurité dû au djihadisme.

Le populisme ambiant, la campagne de désinformation et d’intoxication des masses dans les pays de l’AES avec ses rhétoriques trompeuses anti-élites, et de défense des intérêts du peuple, sont alimentés par des frustrations économiques, des inégalités sociales et un sentiment de marginalisation.

Il n’échappe à personne que dans les trois pays de l’AES ni l’insécurité ni les réponses aux problèmes sociaux n’ont trouvé de réponses adéquates.depuis l’irruption forcée des putschistes sur la scène politique de leurs pays respectifs.

La mystification idéologique n’est pas et ne sera jamais une solution efficace face à des réalités palpables que sont l’accès à l’eau potable, à l’électricité, à la santé, à l’éducation, à l’emploi, à un cadre de vie décent et aux infrastructures de base.

Si les dirigeants populistes de l’axe AES, Mali, Burkina et Niger, promettent souvent de lutter contre la corruption et de protéger les intérêts des peuples, on constate plutôt leur transformation en dirigeants autoritaires et anti-démocratiques.

L’atelier régional des jeunes libéraux africains d’Abidjan , en faisant la promotion du libéralisme, se donne pour missions, entre autres, de lutter contre la démagogie et le populisme en Afrique parce que, selon la cheffe de fil des jeunes libéraux africains, « … la démocratie, fondée sur le respect des libertés fondamentales, est le seul moyen de garantir la stabilité politique et économique ».

« Dans un contexte où les courants de populisme et le néo-panafricanisme donnent de la voix et soulèvent des vagues de radicalisme susceptibles d’entraîner notre continent dans un isolationnisme dangereux et préjudiciable, votre mission est désormais un impératif », a renchérit la ministre d’Etat, Anne Ouloto, à l’endroit des participants.

La manipulation rhétorique visant à gagner le soutien populaire en utilisant des arguments simplistes, émotionnels et souvent trompeurs fait beaucoup plus de mal que de bien aux peuples africains et c’est par l’engagement citoyen éclairé, l’éducation et la formation des jeunes que l’Afrique pourra mettre fin aux discours politiques mystificateurs et destructeurs du tissu socio-économique.

Les dirigeants démagogues exploitent les peurs et les préjugés pour renforcer leur pouvoir. Ils promettent des solutions faciles à des problèmes complexes sans tenir compte des conséquences à long terme.

En Afrique, la démagogie aujourd’hui est devenu le plus grand facteur d’affaiblissement des institutions démocratiques en créant des divisions au sein de la société.

Le populisme et la démagogie entraînent également une polarisation politique, des conflits sociaux et l’instabilité alors que la force de la Côte d’Ivoire depuis 2011, avec l’avènement du président Alassane Ouattara, le pays est d’une décennie de crise politique et économique et grâce à la mise en place d’une politique libérale soutenue, l’économie du pays a été redressée
Aujourd’hui, le pays est sur la voie du développement et fait ma fierté de toute l’Afrique.

« Ce succès économique s’est traduit par la création de millions d’emplois et des investissements massifs, (et aujourd’hui) on peut dire fièrement que la Côte d’Ivoire est devenue un modèle de développement pour toute l’Afrique », a ajouté Mme Kawtar Mawas, présidente de la Jeunesse libérale africaine pour la liberté (Alyf).

Les dirigeants populistes et démagogues affaiblissent les institutions démocratiques, sapent la confiance du public dans le système politique avec des promesses irréalistes et des politiques impulsives qui peuvent entraîner des crises économiques et sociales, mettant en péril la stabilité nationale.
En somme, il est essentiel d’engager le combat citoyen contre les tendances populistes et démagogiques en Afrique, tout en promouvant des valeurs démocratiques, la transparence et la responsabilité pour préserver la stabilité des États.

Auteur : La rédaction

Source : Lementor.net

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