Le gouvernement sénégalais a entamé une série de démarches pour apaiser les tensions avec les médias, suite à la « journée sans presse » organisée récemment. Ce mouvement de protestation, qui a vu l’ensemble des médias suspendre leurs activités pendant une journée, visait à dénoncer les atteintes à la liberté de la presse et les pressions croissantes exercées sur les journalistes.
Face à cette situation inédite, les autorités ont rapidement pris la mesure de la gravité du mécontentement exprimé par les professionnels des médias. Le ministre de la Communication a tenu une réunion d’urgence avec les représentants des principaux organes de presse, au cours de laquelle il a reconnu la légitimité de certaines revendications.
Parmi les principales préoccupations des médias figurent les arrestations et intimidations récentes de journalistes, ainsi que les restrictions d’accès à l’information. Le gouvernement s’est engagé à revoir certaines dispositions légales jugées trop contraignantes et à créer un cadre de dialogue permanent avec les médias pour résoudre les différends.
Les associations de journalistes ont accueilli ces gestes avec prudence, insistant sur la nécessité d’actions concrètes pour garantir la liberté d’expression au Sénégal. Alors que les discussions se poursuivent, l’apaisement reste fragile, et le respect des engagements pris par le gouvernement sera crucial pour restaurer la confiance des médias et assurer une information libre et indépendante.
Leave a comment